dimanche 31 octobre 2010
Olonne-sur-mer fait le mauvais choix, pas les Sables d'Olonne
lu sur:
http://www.ouest-france.fr/actu/actuLocale_-Le-skate-park-du-Centre-animation-jeunesse-renove-_85166-avd-20101029-59249212_actuLocale.Htm
Le skate-park du Centre animation jeunesse (Caj), rue des Capucines, fait peau neuve. Après 10 ans d'activité, les modules ont été rénovés.
Rénovation des modules
Les 11 modules ont été mis aux normes européennes. Ils ont été fixés au sol et la surface de roulement, en bois à l'origine, a été remplacée par une en aluminium, plus résistante. La disposition de certains modules a été changée et la table d'un module a été élargie. Ils ont été mis aux normes européennes d'implantation et ont été fixés au sol, pour un montant total de 13 990 €. L'inauguration officielle de la rénovation des modules aura lieu, samedi, à 13 h 30 en présence des élus.
Nouveau règlement
Le skate-park n'est plus en accès libre, l'amplitude horaire a diminué, elle est calquée sur les horaires du Caj. Le skate-park est placé sous la surveillance des deux animateurs, Floriane Pujol et Olivier Papon, qui précisent : « Avant, il était accessible à partir dès 8 ans, maintenant il est accessible aux 12-20 ans. Mais les anciens pratiquants, qui sont minoritaires, peuvent toujours venir. Le casque, qui était fortement conseillé avant, est devenu obligatoire. » À cet effet, le Caj s'est doté de casques qui peuvent être prêtés aux jeunes, à condition de laisser une caution symbolique qu'ils récupèrent en partant.
Contest de skate ouvert à tous
Il aura lieu samedi, de 13 h 30 à 19 h 30, inscriptions à partir de 13 h. Les riders s'affronteront dans trois catégories différentes : 12-15 ans, 16-17 ans et plus de 18 ans.
Le contest sera ponctué par des démos de riders professionnels de la team Milk, Dany Hamard, Mihiel Guerhane et Thibault Fradin, qui en profiteront pour signer des autographes et donner des conseils aux jeunes skateurs. Des démos de rollers et BMX, réalisées par les jeunes du Caj, viendront aussi ponctuer cette compétition.
Tandis qu'aux Sables d'Olonne, on vise la modernité, la qualité et la durabilité
http://www.ouest-france.fr/ofdernmin_-Le-skatepark-des-Sables-d%E2%80%99Olonne-sera-en-beton_42314-1565379-pere-pdl_filDMA.Htm
Le projet de skatepark aux Sables-d’Olonne se précise. L’option retenue est celle d’un bowl enterré en béton, composé de deux parties pour les différents niveaux de pratique. Sa construction, à côté du bâtiment de l’ISO (institut sports océan) à Tanchet, devrait débuter en janvier prochain et l’équipement être disponible aux vacances de Pâques.
source SK8.net: http://www.skatelenet.info/forum/index.php?topic=7216.0
mardi 12 octobre 2010
La Roche Sur Yon: en recherche de solutions
Ils le savent : le skate-park de la place Napoléon va disparaître. Pour éviter que les erreurs du passé se reproduisent, les skateurs font parler leur expérience auprès de la mairie.
Le skate-park condamné
Au tout début, les skateurs de la place Napoléon ont cru que leur skate-park serait intégré à la rénovation de la place. Avant de comprendre, au fil des mois, que « ce n'était clairement pas une priorité ».
Plutôt que d'abandonner, Aurélien Goëneau et quatre autres membres d'Urban Connexion (1) ont délaissé la rue, leur terrain de jeu favori, pour plusieurs réunions de travail et de longues heures de recherches. D'où est sorti un dossier documenté pour expliquer à la mairie ce qu'était un « vrai » skate-park.
Trop d'erreurs
Ces vingt dernières années, les « experts » skaters se sont heurtés à trop de déceptions. « Il y a eu beaucoup d'aberrations dans ce dossier. On n'a plus envie de ça. » Le constat est sans appel. Pourtant, au départ, La Roche-sur-Yon faisait figure de pionnière : « Le skate-park de La Généraudière, créé en 1977, est parmi les plus anciens 'bowl' en béton de France et était, à l'époque, un exemple à suivre. » C'est après que les choses se sont compliquées.
Dans les différents endroits de la ville où des modules ont été installés, les problèmes ont suivi : rampe en métal qui chauffe à plus de 100° l'été, modules déplacés au pied-de-biche rendus inutilisables, prises d'élan à angle droit ou encore le site de La Généraudière devenu inadapté aux pratiques actuelles. Les bonnes intentions se sont souvent transformées en gamelles, à en croire l'association.
De bons exemples ailleurs
Sans surenchère, les skaters expliquent leur besoin. Et ce qu'implique le sport urbain aujourd'hui. Par exemple, le skate-park de la place Nap'se résume à 80 m2. Les normes de sécurité en exigent « 250 ». Un peu d'ombre, un point d'eau pour se désaltérer, des toilettes pour les journées de compétition : voilà ce que contient leur cahier des charges. Pour lui donner plus de poids et tenter d'« inspirer » la mairie, ils se sont renseignés sur ce qui se faisait ailleurs : Lévignac, Balma, Couëron, Nîmes, Millau, Bayonne, Saubion... Un véritable tour de France avec des bons exemples qui ont coûté entre 30 000 € et 150 000 €.
L'heure de l'attente
De quoi convaincre les élus ? Ils l'espèrent, après avoir présenté leur dossier. Si Pierre Regnault, le maire, a assuré au conseil municipal qu'un autre endroit leur serait trouvé, aucun lieu concret n'a été annoncé. « On sait que ça va être très long, peut être qu'on bosse pour les générations suivantes », imagine même Aurélien Goëneau.
Sauf que sans vrai skate-park, le mobilier urbain pourrait être la première victime de la future rénovation de la place Napoléon. La rue, et tout ce qu'elle contient, reste un terrain de jeu idéal pour les adeptes de skate, de BMX ou de roller quand rien n'existe par ailleurs. Les pistes de réflexion sont ouvertes.
Marylise KERJOUAN
Le skate-park condamné
Au tout début, les skateurs de la place Napoléon ont cru que leur skate-park serait intégré à la rénovation de la place. Avant de comprendre, au fil des mois, que « ce n'était clairement pas une priorité ».
Plutôt que d'abandonner, Aurélien Goëneau et quatre autres membres d'Urban Connexion (1) ont délaissé la rue, leur terrain de jeu favori, pour plusieurs réunions de travail et de longues heures de recherches. D'où est sorti un dossier documenté pour expliquer à la mairie ce qu'était un « vrai » skate-park.
Trop d'erreurs
Ces vingt dernières années, les « experts » skaters se sont heurtés à trop de déceptions. « Il y a eu beaucoup d'aberrations dans ce dossier. On n'a plus envie de ça. » Le constat est sans appel. Pourtant, au départ, La Roche-sur-Yon faisait figure de pionnière : « Le skate-park de La Généraudière, créé en 1977, est parmi les plus anciens 'bowl' en béton de France et était, à l'époque, un exemple à suivre. » C'est après que les choses se sont compliquées.
Dans les différents endroits de la ville où des modules ont été installés, les problèmes ont suivi : rampe en métal qui chauffe à plus de 100° l'été, modules déplacés au pied-de-biche rendus inutilisables, prises d'élan à angle droit ou encore le site de La Généraudière devenu inadapté aux pratiques actuelles. Les bonnes intentions se sont souvent transformées en gamelles, à en croire l'association.
De bons exemples ailleurs
Sans surenchère, les skaters expliquent leur besoin. Et ce qu'implique le sport urbain aujourd'hui. Par exemple, le skate-park de la place Nap'se résume à 80 m2. Les normes de sécurité en exigent « 250 ». Un peu d'ombre, un point d'eau pour se désaltérer, des toilettes pour les journées de compétition : voilà ce que contient leur cahier des charges. Pour lui donner plus de poids et tenter d'« inspirer » la mairie, ils se sont renseignés sur ce qui se faisait ailleurs : Lévignac, Balma, Couëron, Nîmes, Millau, Bayonne, Saubion... Un véritable tour de France avec des bons exemples qui ont coûté entre 30 000 € et 150 000 €.
L'heure de l'attente
De quoi convaincre les élus ? Ils l'espèrent, après avoir présenté leur dossier. Si Pierre Regnault, le maire, a assuré au conseil municipal qu'un autre endroit leur serait trouvé, aucun lieu concret n'a été annoncé. « On sait que ça va être très long, peut être qu'on bosse pour les générations suivantes », imagine même Aurélien Goëneau.
Sauf que sans vrai skate-park, le mobilier urbain pourrait être la première victime de la future rénovation de la place Napoléon. La rue, et tout ce qu'elle contient, reste un terrain de jeu idéal pour les adeptes de skate, de BMX ou de roller quand rien n'existe par ailleurs. Les pistes de réflexion sont ouvertes.
Marylise KERJOUAN
Ce que nous en pensons:
La Roche sur Yon a tout pour réussir, le bowl est tout à fait utilisable. La preuve, une grande réunion de skateur a eu lieu en juillet ( http://frenchossj.blogspot.com/ )
allez lire les publications dans Thrasher magazine, Libération. Le site de la généraudière est juste sous exploité méconnu et subi le manque de structure en France en terme de bowl et pool. Donc effectivement les jeunes n'ont pas la culture de la courbe et ne veulent que des streetparks. Mettez un bon streetpark là bas et c'est 100 skateurs le Samedi qui débarqueront et le bowl reprendra vie.
D'ailleurs les Sables d'Olonnes l'ont bien compris puisqu'ils auront en Janvier 2011 un bowl béton en fin de remblais à l'école de Surf.
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mercredi 6 octobre 2010
Lunel. Inauguration: Au skate park, le nouveau bowl fait sensation
Nous avions critiqué ici même le projet modulaire béton de Lunel: trop cher, trop basique, aucune créativité. C'est toujours le cas. Le bowl est donc venu compléter l'ensemble et déjà c'est un succès. Petite explication: C'est en béton prémoulé qu'il a été monté et non un façonnage à la main. Nous sommes mitigés vis à vis de cette méthode car d'un côté, elle coûte bien plus cher (X2), le bilan carbone du transport à travers l'Europe (le fabricant se situe en allemagne) est vraiment très mauvais. Mais en contre partie, la qualité de glisse est inégalée ainsi que la durabilité.
En tous les cas il est clairement écrit que ce qui fait le succès de cet ensemble c'est bien le BOWL et non le skatepark modulaire.
Messieurs les élus, vous savez ce qu'il vous reste à construire: des bowls divers et variés.
RAPPEL : Le skate park de Lunel a été rénové il y a un peu plus d'un an
Plus de courbes, plus de possibilités pour s'exprimer. Les riders du skate park de Lunel ont pu découvrir, hier après-midi, un nouveau module : le bowl (surface en forme de bol).D'après le témoignage des riders, cette structure présente tous les atouts indispensables à la pratique des sports urbains (skate, roller, BMX).Elle pourrait même devenir une référence régionale. « On prend énormément de plaisir, c'est parfait. Le béton lissé permet une glisse de qualité. Je suis même prêt à faire des kilomètres de trajet pour venir skater à Lunel », avoue Damien Fortier, professeur de skate basé à Balaruc-les-Bains.Pour cette inauguration, la ville de Lunel avait prévu une série de démonstrations réalisées par différents amateurs de glisse. Au programme : des rotations, de belles envolées, quelques chutes et, surtout, beaucoup d'applaudissements en provenance d'une foule littéralement conquise.Présent lors de l'inauguration, le maire de Lunel, Claude Arnaud, n'a pas caché son enthousiasme : « Le skate park connaît, depuis son inauguration, un véritable succès populaire. Il est devenu un lieu de rencontres, de loisirs et de sport pour tous les publics. C'est ainsi qu'il accueille, depuis décembre 2008, environ cent personnes par jour. » Désormais, avec le bowl, le succès du skate park devrait poursuivre cette même ascension.
Lucas BOURGEOT
Plus de courbes, plus de possibilités pour s'exprimer. Les riders du skate park de Lunel ont pu découvrir, hier après-midi, un nouveau module : le bowl (surface en forme de bol).D'après le témoignage des riders, cette structure présente tous les atouts indispensables à la pratique des sports urbains (skate, roller, BMX).Elle pourrait même devenir une référence régionale. « On prend énormément de plaisir, c'est parfait. Le béton lissé permet une glisse de qualité. Je suis même prêt à faire des kilomètres de trajet pour venir skater à Lunel », avoue Damien Fortier, professeur de skate basé à Balaruc-les-Bains.Pour cette inauguration, la ville de Lunel avait prévu une série de démonstrations réalisées par différents amateurs de glisse. Au programme : des rotations, de belles envolées, quelques chutes et, surtout, beaucoup d'applaudissements en provenance d'une foule littéralement conquise.Présent lors de l'inauguration, le maire de Lunel, Claude Arnaud, n'a pas caché son enthousiasme : « Le skate park connaît, depuis son inauguration, un véritable succès populaire. Il est devenu un lieu de rencontres, de loisirs et de sport pour tous les publics. C'est ainsi qu'il accueille, depuis décembre 2008, environ cent personnes par jour. » Désormais, avec le bowl, le succès du skate park devrait poursuivre cette même ascension.
Lucas BOURGEOT
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