dimanche 29 août 2010

Vitrolles - Nomades : le skate-park sert toujours d'aire d'accueil

On aurait tendance à dire : "ils font suer (pour être poli) les gens du voyage à squatter n'importe où". Mais je dirais plutôt merci à la MAIRIE deVITROLLES de laisser ses gens squatter sur un lieu, le skatepark, qui le remet à sa juste valeur....Un lieu tellement nul, aux yeux des élus, qu'on y laisse un merdier s'installer....au plus grand désarroi des skateurs résignés. Puisqu'ils n'ont pas le droit d'aller ailleurs.





L'infrastructure est peu à peu désertée par les passionnés de skate-board.
Le skate-park a perdu depuis plusieurs mois déjà sa vocation majeure, à savoir servir de "défouloir" aux mordus de la planche. Il a désormais l'apparence d'une aire d'accueil pour les gens du voyage.
Dans notre édition du 13 avril dernier, les skateurs se plaignaient déjà "des ordures et des flaques d'urines", sur leur lieu d'entraînement. La situation ne s'est pas améliorée depuis. "On ne se sent plus en sécurité. La dernière fois, on voulait nous chasser à coups de bâton. Ça ne sert plus à rien de venir ici, c'est devenu pourri", témoigne un adolescent, dépité. Presque cinq mois plus tard, rien n'a changé.
L'endroit est recouvert d'excréments, et est entouré d'ordures en tous genres. On y aperçoit même une carcasse de réfrigérateur. Derrière les buissons, on peut observer un étrange ballet, celui d'un mini-élevage de poules. Les arbres servent désormais de piliers pour étendre les fils à linge, et le club-house de l'ES Vitrolles alimente en eau la douzaine de caravanes. La semaine dernière, on pouvait en compter une cinquantaine. "Nous nous sentons très bien ici, même si on est là que depuis quelques jours. Mais nos voisins, qui sont là depuis trois mois, disent la même chose", explique l'un des référents du campement, d'une voix calme.
Il prévient d'emblée: "Nous ne sommes pas des Roms, nous ne voulons pas d'ennuis, ni de problèmes. La police municipale passe souvent nous voir, et ça se passe bien". Si l'homme est d'origine serbe, il affirme avoir la nationalité française, et se déplacer essentiellement dans les Bouches-du-Rhône. "Avant, nous étions à Marseille", souligne-t-il.
S'il confirme que les relations entre skateurs et gens du voyage ne sont effectivement pas au beau fixe, il ne dramatise pas. "Ils viennent parfois nous embêter,mais ce sont des jeunes, alors on ne s'en occupe pas".
Pour le référent, les jeunes vitrollais seraient les principaux responsables des détritus qui jonchent le sol du skate-park. "Ils viennent l'après-midi avec des boissons et des paquets de gâteaux, et ils laissent tout sur place. Le soir, des bandes de jeunes y boivent des bières, et éclatent les bouteilles par terre. Si l'endroit est sale, nous n'y sommes pour rien. Au contraire, on passe derrière et on nettoie!", lance ce père de famille.
Marcel Liccia, conseiller municipal délégué aux Sports, a connaissance depuis plusieurs mois du problème. "J'ai effectivement eu des plaintes, et j'ai conscience que les jeunes sportifs sont les premiers punis dans l'affaire. J'en ai parlé au maire, qui en a informé la préfecture. Mais c'est toujours le même schéma..."
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"Au parc du Griffon, ils sont arrivés à la hussarde"
Le maire de Vitrolles, Loïc Gachon, s'exprime sur l'épineux dossier de gens du voyage, qu'ils soient au Griffon, ou sur le skate-Parc
L'arrivée d'un nouveau groupe de nomades évangélistes au Griffon, début août, lui avait fait retarder ses vacances. Et il a dû les écourter pour les mêmes raisons.
Pour Loïc Gachon, le dossier des gens du voyage "est actuellement traité avec cohérence et coordination". Après s'être montrée plutôt à l'écoute, et compréhensive avec les nomades du Griffon, au printemps dernier et au début de l'été, la municipalité a clairement durci le ton. "J'ai tenu un discours responsable aux précédents nomades, et nous avons trouvé un modus vivendi. La condition, c'était que tout se passe correctement",affirme le premier magistrat.
Sauf que les nomades qui s'y sont installés il y a une semaine n'ont prévenu ni la mairie, ni la police, de leur arrivée. "Ils sont arrivés à la hussarde, comme ça... C'est pourquoi nous avons engagé un référé en justice. La manière dont les choses se sont passées ne m'a pas plu, et j'ai été ferme. Une fois qu'ils auront quitté les lieux, nous allons condamner les principaux accès du parc du Griffon."La mairie devrait prendre connaissance mardi de la réponse du référé.
Face aux nombreuses plaintes des riverains, et au ras-le-bol ambiant, le maire souligne: "Je les comprends, la colère des usagers du parc du Griffon est légitime." Il rappelle également que sur la commune de Vitrolles, un seul endroit est "toléré" pour la présence de nomades: il se situe à l'Anjoly, voie de Belgique. Mais avec les Bagnols, le Griffon, et le skate-park, Vitrolles se retrouve parsemée d'aires illégales. Concernant l'endroit privilégié des skateurs, Loïc Gachon estime "que le problème est presque anecdotique par rapport au Griffon,mais que les policiers municipaux verbalisaient systématiquement les caravanes".
Des amendes dont les nomades s'acquittent bien souvent sur le champ. "Le problème du skate-park, c'est qu'il y a un véritable turn-over, presque quotidien. Il y a un référé qui est déjà engagé", en ajoutant que "la cohabitation avec les riverains reste difficile". Et les skateurs, dans tout ça? Les mordus de la planche vont devoir prendre leur mal en patience. À moins que leurs rampes ne soient déplacées dans un autre endroit. "Je suis ouvert aux propositions", lâche le maire à ce sujet.
L.M.

lundi 23 août 2010

Reims: Skateparks à l'abandon

Les skateparks fantômes
À Reims (Marne) la communauté des skateurs rassemble plusieurs dizaines, voire centaines de pratiquants. Pourtant la Ville laisse les skateparks à l'abandon dans une indifférence déconcertante.
MURETS endommagés, délinquance, tapages en tous genres, assurément le skateboard n'a pas bonne réputation dans les rues de Reims. Une sale image qui englobe indifféremment le BMX (vélo bicross) ou le roller. Pourtant rien ne permet d'affirmer qu'il existe un lien étroit entre la pratique d'un tel sport et un quelconque trouble à l'ordre public. Au contraire, s'élancer du haut d'une rampe pour effectuer des figures, impossibles à imaginer pour le commun des mortels, renforce bon nombre de valeurs. Dépassement de soi, persévérance, a priori rien de répréhensible. Certes, personne ne le niera, skate et BMX maltraitent les murets et bancs publics. Mais si les adeptes des roulettes viennent hanter le centre-ville, c'est qu'ils n'ont nulle part où aller.
Des « spots » en friche.
En effet, à Reims, le nombre de lieux dédiés à ces pratiques alternatives frôle le néant. Il y a bien un skatepark, impasse de Beauregard, près du canal. Mais ceux qui s'y sont déplacés ne sont pas près d'y revenir. Roller aux pieds, l'accès est impossible car le chemin, mi-bitume, mi-gravier, ne permet pas à une roue de rouler correctement.D'autre part, quelques mauvaises herbes ont réussi à pousser à travers le goudron du « parc », laissant entrevoir l'implication farouche de la mairie au sujet de l'entretien. Enfin, les modules (rampes, pont et autres constructions servant à prendre de l'élan ou à effectuer des figures) sont dans un triste état et, pour certains, rendent la pratique très dangereuse.
La police verbalise
Antonin Aubry est le fondateur de « Skate And The City », une association qui rassemble une partie de la communauté des skateurs rémois. Pour lui, c'est clair : « La surface du parc de Saint-Remi n'est pas du tout adéquate, c'est très désagréable de rouler dessus », déclare-t-il. Il y a quelque temps, il a monté un projet, pour créer un endroit couvert, un parfait paradis pour roulettes. « À Reims, avec le climat froid et humide, c'est pas facile de s'entraîner pendant l'automne et l'hiver », admet-il. Alors tant qu'à faire, autant financer un lieu unique ouvert toute l'année. Malheureusement, comme à son habitude, la mairie semble avoir oublié cette idée.« Du jour au lendemain, alors que nous avions avancé avec la Mairie, plus de nouvelles, impossible d'entrer de nouveau en contact », rage Antonin.Car dans toute cette histoire, la mairie de Reims n'est pas blanche comme neige. D'une part, la police municipale verbalise généreusement ceux qui ont le malheur de rouler dans l'agglomération (faute de pouvoir le faire ailleurs). D'autre part, les projets de skatepark sont systématiquement jetés aux oubliettes.
Un projet encore avorté
Bien sûr, il y a eu une tentative à Orgeval, sans consulter personne. Et, comme par hasard, le parc est resté désespérément désert, jusqu'à ce que le service des sports décide de déplacer les modules d'Orgeval à Saint-Remi. Qui accepterait un tel sort : être alpagué pour pratiquer son sport, n'avoir aucun endroit pour s'entraîner, et être snobé par une adjointe au sport, Mme Michel, qui ne daigne ni répondre aux intéressés, ni à la presse ?Des dizaines de terrains sont consacrés au football, pas un pour ces trois sports que sont le skateboard, le BMX et le roller. Vive le sport à Reims !
Benoît HUSSON

jeudi 19 août 2010

Marignane: skatepark dangereux constaté et avéré


Le skate-park, au gymnase Saint-Pierre, est-il dangereux ?

Publié le mercredi 18 août 2010 à 14H42

La version de la mairie contestée par Richard Vendrame, ancien adjoint


Durant les vacances, de nombreux jeunes marignanais fréquentent le skate-park. Ce sont surtout des passionnés de sports de glisse, qui se retrouvent entre amis.

Photo M.S.

Lorsqu'il a appris ce que la municipalité actuelle disait à propos du skate-park construit en 2005, Richard Vendrame, ancien adjoint aux sports, s'est mis en colère : "Ils parlent d'un bilan dramatique des installations sportives. Ils disent qu'il faut supprimer des modules et porter des améliorations à certains car ils présentent des risques. Qu'un contrôle annuel est obligatoire... Et c'est toujours le même refrain sur le lourd héritage laissé par l'équipe précédente. Mais je sais qu'il y a eu des plaintes de l'Age bleu, de certains handballeurs, et de riverains au sujet du bruit et je pense que c'est plutôt pour ça que ce skate-park est critiqué", s'agace-t-il.

Richard Vendrame a donc demandé à la mairie de lui fournir les documents (le texte de loi concernant l'obligation de contrôle annuel et le rapport de l'expert disant que le skate-park n'est pas aux normes) qui ont permis de dresser ce bilan accablant.

Il a seulement reçu, en retour, le rapport de 20 pages du contrôle effectué en septembre 2009 par la société Ceres Contrôl. "Parce qu'il n'y a aucune loi qui impose des contrôles pour ces structures qui sont en dur, en béton, et indémontables", assure l'ancien adjoint aux sports. Une information dont nous avons demandé confirmation auprès de Ceres Contrôl : "Le contrôle n'est pas une obligation, mais une recommandation, contrairement aux aires de jeux", explique Bruno Halak, le directeur d'exploitation.

"Le Chin-Box est dangereux"

Un spécialiste de la sécurité sur les skate-parks qui a accepté de commenter le rapport établi par sa société, détaillant l'état de chacun des six modules : "Ce skate-park est tout en béton, tout est moulé. Il n'est pas récent et il y a quelques petits points à revoir. Le plus critique des modules, c'est le Chin-box, il est vraiment dangereux car placé trop près du Quarter. L'utilisateur peut venir heurter le Quarter et il y a un angle biensaillant. Soit il faut déplacer le Chin-box, soit il faut le retirer", estime-t-il.

"C'est la responsabilité du propriétaire"

En outre, trois des six modules (le Double Quarter, le Chin Box, le Fun box) se trouvent trop près du mur d'enceinte du skate-park et ne respectent pas la distance de sécurité de 2,5m autour de l'équipement. D'autres modules sont jugés non-conformes par Ceres contrôle : "Le Double Quarter et le Fun-Box s'effritent, il faut boucher les aspérités. La largeur du Double Quarter est inférieure à 3m alors que la norme impose des dimensions, là, ce n'est pas une question de sécurité, mais de respect des normes". Le rapport pointe également le Fun Box et la barre de glisse pour la présence d'élément pointu ou d'arête vive : "C'est dû à l'usure. Ce n'est pas critique", estime Bruno Halak. Alors, ce skate-park est-il si dangereux ? "C'est subjectif mais on a vu des non-conformités pires que ça. On voit qu'il a un certain âge, il y a des défauts dus à l'usure. Il y a un module non conforme vraiment dangereux. Mais pour nous, soit c'est conforme, soit c'est non-conforme, ça s'arrête là".

Et sa société a-t-elle le pouvoir de donner la marche à suivre à la municipalité ? "Non, on a aucune prérogative pour donner des ordres. C'est du ressort du préfet, et c'est la responsablilité du propriétaire de l'équipement s'il y a un accident".

Richard Vendrame, lui, n'en démord pas: "Si le skate-park était dangereux, il serait condamné comme le prouve l'article 7 de l'arrêté pris par Daniel Simonpiéri sur l'utilisation de la structure: "Le skate-park sera fermé en cas de réfection ou de présence d'un quelconque danger à l'utilisation pour les usagers". En effet, si des défauts évidents ont été pointés et relevés par les utilisateurs (lire ci-dessous), alors pourquoi ne pas le fermer?

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"Les rampes sont trop proches les unes des autres"

Sur le skate-park, un vendredi à 19h, il n'y a que deux ou trois enfants de moins de 10 ans dont les parents jouent aux boules à côté et Cédric, 30 ans. Si le skate-park est censé être ouvert jusqu'à 19h30 en cette période de l'année, le portail est fermé. Mais peu importe, tous passent par le grillage dont plusieurs parties ont été retirées.

Cédric a repris la pratique du skate depuis le mois de février et vient une fois par semaine: "Ici, les modules sont hauts, ce qui demande un bon niveau. La rampe n'est pas utilisée. Même moi qui me débrouille, je ne m'y aventure pas. Les gamins ne vont que sur le Quarter et la Chin-Box". Juge-t-il le skate-park dangereux? "C'est vrai qu'il y a des trous sur les modules et au sol, dit-il en les montrant. Alors si on n'anticipe pas, on peut tomber. Et les boulons qui dépassent, sur la barre de glisse, c'est pas terrible. Mais j'ai jamais vu un gamin se faire mal, ils connaissent leurs limites". La proximité du Chin-Box et du Quarter, jugée dangereuse par l'expert, il n'y avait pas prêté attention jusqu'ici : "Mais oui, c'est vrai que si on arrive vite et qu'on loupe sa figure, ça peut être risqué". Pour lui, le skate-park idéal, c'est "une barre de glisse, un Quarter d'un côté, un de l'autre avec le Chin-Box au milieu, mais avec des modules plus petits, accessibles à tous. Parce que les gens avec un bon niveau, en général, ont l'âge d'avoir une voiture et vont à Marseille, il y a ce qu'il faut. Ici, les utilisateurs sont plus des ados".

Sur le projet de construire un skate-park au Bolmon, l'avis de Cédric est nuancé : "Il y aura plus d'espace. Mais d'un autre côté, c'est isolé et si un gamin y va seul et se blesse... Sans compter que cela pourrait devenir un lieu de deal. Ici, il y a du passage, alors par prudence, il faut peut-être le refaire ici". Lui ne fait pas partie de jeunes consultés par la municipalité pour la future nouvelle structure: "Je n'ai même pas entendu parler d'une consultation".

Jérémy, qui pratique le BMX, a un avis encore plus tranché que son jeune camarade. Pour lui, le skate-park actuel est "trop nul". "Ceux qui l'ont construit auraient dû demander l'avis de vrais professionnels. On se retrouve avec un plan incliné qui justement est beaucoup trop incliné, et les rampes sont beaucoup trop proches les unes des autres, c'est dangereux. Pas plus tard qu'hier, un petit skateur s'est fait très mal à la tête en allant percuter le muret."Le jeune homme déplore également que son terrain de jeu soit régulièrement la cible de vandales. "On retrouve souvent des bouteilles brisées sur le sol, et parfois, on se fait insulter et menacer par des bandes de jeunes, alors qu'on est pas là pour ça ! Le skate-park est très mal situé, il faudrait en construire un à côté du commissariat, on aurait la paix. En plus, l'éclairage ne fonctionne plus et on nous a coupé l'eau de la fontaine. En plein été, c'est débile", lâche t-il. Son ami, Melvyn, a eu vent "d'un projet de nouveau park près du centre de tir". Une idée qui lui paraît saugrenue. "Ça ne changerait strictement rien, et en plus, l'endroit est retiré, caché, vraiment, c'est pas le top..."

Les mordus de la planche seraient même près, à les entendre, "à payer l'entrée du skate-park s'il est de qualité". En attendant, dès qu'ils le peuvent, ils filent à Marseille ou à Aix. "Là-bas, on s'éclate vraiment", lancent-ils. Pour tenter de faire évoluer la situation, Jérémy a déjà tenté d'avertir la municipalité. "J'ai envoyé plusieurs mails à la mairie, et j'ai même fait circuler une pétition sur le web, mais je n'ai jamais eu de réponse."

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Que dit la municipalité ?

Nous avons demandé à la municipalité pourquoi elle qualifiait ainsi le skate-park. Pour toute réponse, elle nous a adressé ce communiqué : "Celui-ci a été construit en 2005 et n'a jamais été contrôlé ni reçu d'agrément. Comme nous l'avons fait pour toutes les installations municipales, le skate-park a été contrôlé en fin d'année 2009. Comme indiqué dans "Entre nous" n°10, l'expertise montre des non-conformités qui nous ont amené à programmer un retrait de certains modules. Dans le même temps, la reconstruction d'un nouveau skate-park est en cours de programmation. Il sera édifié dans le site de la "balade des familles" (au Bolmon, ndlr) en collaboration avec les utilisateurs avec lesquels nous sommes en contact. Nous rappelons que l'utilisation de ce skate-park par des enfants de moins de 8 ans est interdite sauf activités encadrées et que seuls les planches à roulettes et patins à roulettes sont autorisés de même que le port de protection de casques, protège-poignets, genouillères, coudières est obligatoire".

Emmanuelle ELBAZ et Lionel MODRZYK

dimanche 15 août 2010

source: http://www.ladepeche.fr/article/2010/08/15/889139-La-republique-en-skate-park.html


Sacrifié sur l'autel du Tour de France pour des raisons de stationnement, le traditionnel skate park du Castella a dû fermer ses modules cet été. Qu'à cela ne tienne, les passionnés ont trouvé place de la République de quoi étancher leur soif de sensations. Il faut dire qu'avec des plans inclinés et quelques obstacles, le mobilier urbain de la place se prête parfaitement au jeu. Le tout dans le respect des piétons et du voisinage, bien sûr.







Tellement peu intéressant, le skatepark est démonté pour un sport évènement plus important et les jeunes retrouvent vite le plaisir de rouler en ville et utiliser le mobilier urbain.Il faut bien dire qu'entre utiliser des toboggans à skate et le mobilier urbain, il y a bien plus de libertés et possibilités.


Effectivement certains dirons oui mais c'est cool, un skatepark modulaire c'est démontable.....Est ce que la ville a fait garer les véhicules de la caravane sur le stade de foot ? et bien non....Le skate est tellement moins populaire et soi-disant pratiquer par des ados non votants qui ne se plaindront pas...(à la limite tant mieux sur ce coup, au moins ils auront la bonne excuse d'aller rider la ville sans se faire verbaliser).

mardi 10 août 2010

Skatepark de Lannion: le bon exemple.





Ouest-France / Bretagne / Lannion / A la une de Lannion
Lannion
Le skate-park est convoité par les vacanciers
Pour ceux qui veulent voir du spectacle, le skate-park est un excellent endroit.Chaque jour, pendant l'été, des dizaines de sportifs s'y réunissent.
Reportage
« Attends Laure, mets ton pied gauche un peu plus sur le bord arrière et ton pied droit au milieu. » La fillette de 7 ans descend de sa planche, et tente d'exécuter les conseils de son cousin, Nicolas.
« J'essaie de faire sauter mon skate, mais c'est dur », confie la demoiselle, dans un grand sourire. Pas du tout découragée, elle paraît même plutôt fière d'être la seule fille ¯ et la plus jeune de tous les cascadeurs réunis ¯ ce samedi après-midi, au skate-park.
Curb, rail, barres... l'idéal
Pour le moment, à 15 h, ils ne sont qu'une dizaine. Vincent, apparemment très averti, en profite pour enchaîner les figures sur les barres, rails et autres curb. Une combinaison fort impressionnante. « Là, je viens de faire un slide. C'est-à-dire que j'ai glissé sur l'obstacle avec ma planche », explique ce jeune de 19 ans, venu travailler dans la restauration à Trébeurden cet été, et vite devenu un fidèle du skate-park.
« J'ai été surpris de tomber sur un aussi bon matériel. Le béton est tout lisse, vraiment l'idéal. Toutes ces installations ont bien dû coûter entre 100 000 et 150 000 €. » Vincent a du flair. « Autour de 100 000 € », confirme Alan Diverrès, directeur-adjoint des services techniques. Tout a été bien pensé : un revêtement anti-frottement permet d'éviter les nuisances sonores.
« Chez moi, à Reims (pourtant une plus grande ville), il y a juste quelques modules en inox. On est obligés de rouler dans les rues, mais les policiers municipaux nous collent des amendes », continue-t-il en sortant une clé à molette de son sac à dos. Il resserre ses roues. « Aujourd'hui, j'inaugure une nouvelle planche. En cinq ans de pratique, j'en ai bien cassé une quarantaine. Le problème, c'est qu'il a beaucoup plu ces derniers temps, et que le bois mouillé fait gonfler la planche, ce n'est pas bon. »
Aujourd'hui, pas de pluie. Pas de gros vent non plus qui bloquerait la planche pendant un saut. Juste une petite brise, le temps parfait pour la glisse. D'ailleurs, vers 16 h, les sportifs affluent. Il faut maintenant attendre son tour pour s'élancer sur un des obstacles.
Nicolas, qui a laissé sa cousine rouler de ses propres ailes depuis un petit moment, va trouver un camarade pour le défier au jeu éponyme du sport, le « skate ». « C'est une course qui se pratique à deux personnes ou plus. L'un après l'autre, on réalise une figure, un trick comme on dit, que l'autre doit répéter. S'il rate, le joueur se prend une lettre du mot skate », précise le premier. Une sorte de pendu à roulettes, en fait.
« J'ai eu chaud, là »
Tous ces jeunes ne partent pas en vacances ou passent l'été chez leurs grands-parents. Le skate-park prend ainsi des airs de villégiature au quotidien. « Chaque jour, en rencontrant les autres, on apprend des nouveaux gestes », ajoute Nicolas.
Nathan, le plus jeune garçon de l'après-midi, ne manque pas un rendez-vous. Au début, il était un peu intimidé par les grands, mais après plusieurs jours de pratique, il n'hésite pas à se faufiler derrière leurs roulettes. Heureusement, il est armé de la tête aux pieds : casque, coudière, genouillère, protège-poignets.
« Indispensable, vu le nombre de gamelles qu'il se prend », ironise son papa. On a osé compter : une trentaine en quelques minutes ! Mais Nathan se relève toujours avec un joyeux, « j'ai eu chaud là », et ne demande qu'une seule chose à son papa : « Est-ce qu'on peut revenir demain ? »
Aline FONTAINE

vendredi 6 août 2010

Gaspillage d'argent au skatepark de Saintes, ça n'arriverait pas avec le béton



Source: http://www.sudouest.fr/2010/08/05/reparations-en-cours-154342-1531.php

SAINTES:


Réparations en cours
Il rouvrira samedi, dès la fin des travaux de mises aux normes.


Les péripéties qu'a vécues le skate-park devraient s'achever vendredi avec la fin des travaux de réparation. Depuis lundi, les trois ouvriers, de l'entreprise « Daco and co », basée dans la Sarthe, s'occupent en effet de la rénovation des modules, qu'ils souhaitent terminer dans les plus brefs délais. « En clair, nous faisons une réhabilitation complète du site et nous le remettons en conformité avec les normes », confie le responsable technique, Mickaël Corvasier. Des plans plus solides
Techniquement, la manipulation paraît simple. Il faut enlever les surfaces de roulement qui, pour la plupart, étaient en bois et les remplacer par des plans composés de nouvelles matières. Pour renforcer la solidité, une double couche a été choisie par ces spécialistes de mobilier urbain.
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Sur les structures métalliques sont d'abord posées des plaques de contreplaqué. Ensuite, un revêtement en polyester et chanvre est collé et fixé avec des boulons. Selon Mickaël Corvasier, ces plans sont beaucoup plus rigides et résistants aux intempéries : « la preuve, les anciens étaient garantis trois ans alors que ceux-ci le sont pour dix années. » « Éviter les prises de risque »
Enfin, un coffrage est réalisé sur l'ensemble des modules. « L'on bouche les accès sous les grosses installations, explique le responsable. Cela évitera toute prise de risque et empêchera d'y retrouver des déchets. » Pour terminer les travaux, un réalignement des modules a été réalisé. Coût total ? « 16 000 euros, indique-t-on du côté de la Ville. Tout a été fait en conformité avec les préconisations du bureau de contrôle Apave.
Le skate-park rouvrira dès ce week-end. De quoi satisfaire les jeunes pratiquants, d'autant plus que certains impatients n'hésitaient pas à franchir les barrières, qui interdisaient l'accès au site avant les travaux. Pour les ouvriers, aucun problème à signaler : « Ils font du skate à côté. Ils sont conscients qu'ils peuvent s'en priver une semaine pour retrouver des modules tous neufs. »
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Saintes · Charente-Maritime



Petites précisions:
-Est-ce que le fait de rénover ce skatepark résoudra le squattage de non-pratiquants, comme l'avait dénoncés certains articles il y a quelques mois ?
-Mr Corvasier est il au courant des normes ? Car la rénovation des modules ne remet en aucun cas ce skatepark aux normes afnor à appliquer pour les aires de glisse. cette norme concerne principalement les distances de sécurités et nons les revètements...
-Quid de l'exploitation de l'environnement du célèbre snakerun de skate/bmx, sous utilisé ???