lundi 27 avril 2009

Fin de vie pour le skatepark


Fin de vie pour le le skatepark de Saint-Sacrement, non pas qu'il soit détérioré mais il est simplement laissé à l'abandon des pratiquants qui ont préférés retourner dans la rue plutôt que de se trouver limité par ce type de structure.
Les paniers de basketball sont du plus bel effet pour éviter toute utilisation illégale de la mini rampe.

dimanche 12 avril 2009

Nice: Inauguration du nouveau skatepark et 1ère manifestation



Publié le 12 mars 2009 dans Nice Matin, Christian Estrosi peut se mordre les doigts d'avoir sous estimé les skateurs qui ont manifesté lors de l'inauguration de leur nouveau skatepark qui a couté 83 000 euros sans avoir consulté les pratiquants et écouté les doléances des associations.

Une inauguration qui tourne à la manifestation ! Hier matin, l'adjoint aux sports Gilles Veissière a dû renfiler son maillot d'arbitre pour calmer la colère des skaters (à gauche), très déçus du nouvel équipement qui leur est proposé (en bas à gauche). : Photo Patrice Lapoirie



« Un vrai skatepark pour la 5e ville de France ». Le message affiché sur la banderole n'a rien d'une annonce publicitaire. C'est de contestation qu'il s'agit. Oui, une mini-manif de skaters mécontents, hier matin, sur le plateau sportif Comte-de-Falicon (Nice-Nord), lors de l'inauguration d'un espace qui leur est dédié !
Drôle d'inauguration, donc. Au point que l'adjoint municipal aux sports, Gilles Veissière, doit renfiler fissa son maillot d'arbitre international pour désamorcer un problème local. À son arrivée, un attroupement s'est déjà formé autour de la directrice de territoire, en vive discussion avec la trentaine de skaters venus représenter la NASB (Nice association skateboard).
Equipement de quartier
Pourquoi râler, alors que la Ville livre un équipement de proximité de 83 000 e ? « Parce que ces structures ne sont pas adaptées, estiment Florent, Alex et Ryan. OK, ça part d'un bon sentiment. Mais le revêtement est rugueux, l'espace minuscule... Ils ne nous ont pas demandé notre avis. Résultat, sans le faire exprès, ils ont construit un truc... nul. »
Effectivement, il ne paie pas de mine, ce skatepark en service depuis novembre 2008. « Il n'y a pas de " big " rampe, OK. Mais ça reste un équipement de proximité », sourit Séverine Christ-Thomas. La multichampionne du monde de roller, embarrassée par la tournure des événements, découvre tout juste le park auquel elle a prêté son nom. « Cela dit, ça permet déjà de s'entraîner. Après, pour une pratique plus avancée, il faudrait d'autres installations. »
L'alternative Jean-Bouin
C'est précisément ce que réclame « Toto », le porte-parole des skaters. A côté du rollerpark créé en 2004 à Jean-Bouin, par exemple. « Jusqu'ici, l'accès nous est interdit. Or, il y a 2 000 à 3 000 m2, où on pourrait libérer un espace pour les skaters. »
Impossible, selon le président de la Ligue Paca de roller-skating. « On a bataillé pour obtenir Jean-Bouin, et il faut déjà refaire la dalle, affirme Eric Ferrando. Mais il semblerait que le député-maire ait un gros projet pour tout niveau de pratique. Vers Carras, ce serait très bien. »
En attendant, les jeunes skaters viennent aussi dire leur ras-le-bol d'être mal aimés, d'être délogés des places Masséna ou Garibaldi, leurs « spots » favoris. Alors, plutôt que de sortir le carton rouge, Gilles Veissière invite au dialogue : « Montez un petit comité, faites-moi des propositions. » Rendez-vous est fixé en mairie jeudi.
Christophe Cirone
Nice-Matin

mardi 7 avril 2009

Skate Park de Laon : les skateurs vont devoir patienter



Résumé de l'article paru dans l'UNION: "une entreprise, a priori, une qui se déclarait spécialiste du montage des modules de skate park gache tous les efforts d'une association locale et la mairie en montant une structure dont les deux plate-formes présentent des espaces de plus de 10 centimètres entre rambarde et aire de réception. Les différentes parties qui composent le module sont instables. Il est d'autant plus incompréhensible que la Mairie avait décidé d'augmenter sa dotation pour avoir un module neuf supplémentaire". Il est beau le professionnalisme!!!! et l'éthique, on en parle pas......






CHAT noir. Ou pire, malédiction. C'est un peu ce que les jeunes Laonnois, fans de skate et autres sports de glisse urbaine, doivent penser. Car ils ont découvert cette semaine, que le module qu'ils avaient été eux-mêmes chercher à Chelles, dans la banlieue parisienne, risque de ne pas s'offrir une seconde carrière à Laon. Pourquoi ?
« On a bavé devant le module »
« Nous avons mandaté une entreprise, a priori, une qui se déclarait spécialiste du montage des modules de skate park », expliquent conjointement Philippe Moizin, maire adjoint aux sports, Jean-Claude Senet, chef du service jeunesse, ainsi que Dominique Valissant et Jean-Loup Mathieu, en charge des équipements au conseil et à la ville. « Nous avions deux solutions : soit prendre le montage par nos services et avoir le risque de ne pas être dans les normes de sécurité. Nous avons donc opté pour le prestataire. »
Un budget de près de 10. 000 euros a été débloqué par la ville pour aider une association La sauce de skate, qui a toujours montré une motivation et un sérieux exemplaire pour le développement de ce skate park.
« Nous les avions vus arriver avec un projet déjà bien cadré, ce qui nous avait surpris et surtout séduit », se rappelle Philippe Mozin. Résultat, la mairie n'a pas été étonnée lorsque le club local a rapatrié de Chelles, un des meilleurs skate park français, un de leurs éléments, une « mini » (sorte de grand tube coupé à moitié, et qui permet de superbes acrobaties). Qui a patiemment attendu pendant un an et demi, couché près du skate parc. En attendant son montage…
« Nous l'avons vu se mettre en place il y a quelques jours, et puis, pratiquement aussitôt, apparaître des barrières de sécurité. On a bavé devant le module pendant plus d'un an et ensuite, il y a eu le prblème. » Que toutes les parties concernées, entreprises prestataire en première ligne, ont constaté en fin de semaine. Les deux plate-formes présentent des espaces de plus de 10 centimètres entre rambarde et aire de réception. Les différentes parties qui composent le module sont instables.
Résultat, le module a été interdit à la pratique. Au grand désespoir des membres de « l'assos », dont les éléments sont obligés de jouer aux policiers lors de certaines séances sauvages que s'autorisent certains inconscients. Lors de la réunion, parfois houleuse de la semaine dernière, un accord n'a pu être trouvé entre l'entreprise et les parties laonnoises (conseillers, services de la mairie et jeunes membres de l'association). L'entreprise va donc rependre ses deux plateformes, et la mairie, relancer un appel d'offres pour un nouveau module.
« Incompréhensible de la part de l'entreprise puisque la mairie avait décidé d'augmenter sa dotation pour avoir un module neuf », constate incrédule, Éric Martin, spécialiste local du skate et présent à la discussion. « L'entreprise doublait sa commande, à condition d'accepter un geste commercial. Ce qu'elle a refusé. » Et sans doute ne plus être crédible dans le nouvel appel d'offres qui va être lancé.
Stéphane Massé

mercredi 1 avril 2009

La norme est énorme au skatepark de Bédarrides



Bédarrides , qui comme les autres communes a opté pour le modulaire, encore faut il qu'il soit bien agencé. Effectivement, la mairie doit se croire à l'abris, sous couvert de la norme FN EN 14974.

Absolument pas, elle est sensée juste garantir la sécurité en limitant les longueurs (de réception et d'élan, entre les modules) et hauteurs. Mais certainement pas la qualité du produit, voire de la sécurité dans la pratique. Car les skateparks, tout comme les aires de jeux sont souvent utilisés d'une manière dont on (le constructeur) aurait pensé.

Donc dans le cas présent, les lanceurs (de fusées ???) sont entourés de seulement 2 mètres dits "de sécurité". Cela est bien insuffisant sachant qu'un skateboard fait dans les 70cm, un skateur 1m70, tout saut extérieur se révèlera dangereux à l'atterrissage. Je ne parle pas du reste dont le bon sens devrait sauter aux yeux des responsables.

Mais Mr Le Maire, en signant votre contrat, vous acceptez tacitement et vous devenez responsable de tout accident sur ce lieu inadapté (même avec un panneau d'avertissement).