mardi 7 avril 2009

Skate Park de Laon : les skateurs vont devoir patienter



Résumé de l'article paru dans l'UNION: "une entreprise, a priori, une qui se déclarait spécialiste du montage des modules de skate park gache tous les efforts d'une association locale et la mairie en montant une structure dont les deux plate-formes présentent des espaces de plus de 10 centimètres entre rambarde et aire de réception. Les différentes parties qui composent le module sont instables. Il est d'autant plus incompréhensible que la Mairie avait décidé d'augmenter sa dotation pour avoir un module neuf supplémentaire". Il est beau le professionnalisme!!!! et l'éthique, on en parle pas......






CHAT noir. Ou pire, malédiction. C'est un peu ce que les jeunes Laonnois, fans de skate et autres sports de glisse urbaine, doivent penser. Car ils ont découvert cette semaine, que le module qu'ils avaient été eux-mêmes chercher à Chelles, dans la banlieue parisienne, risque de ne pas s'offrir une seconde carrière à Laon. Pourquoi ?
« On a bavé devant le module »
« Nous avons mandaté une entreprise, a priori, une qui se déclarait spécialiste du montage des modules de skate park », expliquent conjointement Philippe Moizin, maire adjoint aux sports, Jean-Claude Senet, chef du service jeunesse, ainsi que Dominique Valissant et Jean-Loup Mathieu, en charge des équipements au conseil et à la ville. « Nous avions deux solutions : soit prendre le montage par nos services et avoir le risque de ne pas être dans les normes de sécurité. Nous avons donc opté pour le prestataire. »
Un budget de près de 10. 000 euros a été débloqué par la ville pour aider une association La sauce de skate, qui a toujours montré une motivation et un sérieux exemplaire pour le développement de ce skate park.
« Nous les avions vus arriver avec un projet déjà bien cadré, ce qui nous avait surpris et surtout séduit », se rappelle Philippe Mozin. Résultat, la mairie n'a pas été étonnée lorsque le club local a rapatrié de Chelles, un des meilleurs skate park français, un de leurs éléments, une « mini » (sorte de grand tube coupé à moitié, et qui permet de superbes acrobaties). Qui a patiemment attendu pendant un an et demi, couché près du skate parc. En attendant son montage…
« Nous l'avons vu se mettre en place il y a quelques jours, et puis, pratiquement aussitôt, apparaître des barrières de sécurité. On a bavé devant le module pendant plus d'un an et ensuite, il y a eu le prblème. » Que toutes les parties concernées, entreprises prestataire en première ligne, ont constaté en fin de semaine. Les deux plate-formes présentent des espaces de plus de 10 centimètres entre rambarde et aire de réception. Les différentes parties qui composent le module sont instables.
Résultat, le module a été interdit à la pratique. Au grand désespoir des membres de « l'assos », dont les éléments sont obligés de jouer aux policiers lors de certaines séances sauvages que s'autorisent certains inconscients. Lors de la réunion, parfois houleuse de la semaine dernière, un accord n'a pu être trouvé entre l'entreprise et les parties laonnoises (conseillers, services de la mairie et jeunes membres de l'association). L'entreprise va donc rependre ses deux plateformes, et la mairie, relancer un appel d'offres pour un nouveau module.
« Incompréhensible de la part de l'entreprise puisque la mairie avait décidé d'augmenter sa dotation pour avoir un module neuf », constate incrédule, Éric Martin, spécialiste local du skate et présent à la discussion. « L'entreprise doublait sa commande, à condition d'accepter un geste commercial. Ce qu'elle a refusé. » Et sans doute ne plus être crédible dans le nouvel appel d'offres qui va être lancé.
Stéphane Massé

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Et en plus la rampe sur la photo ne semble pas droite, c'est pour ajouter une nouvelle fonction "côté descente" et "côté monté" pour les grinds ?

Et dire que les imports locaux doivent augmenter un peu partout en France... Si c'est pour gaspiller l'argent dans de tels déchets...

chacal a dit…

Les impôts, catse sujet, en tous les cas on finir par appeler Jean Pierre Pernaud ou Julien courbet