samedi 13 novembre 2010
Solliès-Pont: 461 000€ pour un skatepark obsolète en ferraille
Photo: rollerenligne.com
Source texte: var matin
installé entre le stade Jean-Murat et le Gapeau, le skate-parc vient d'être entièrement renouvelé avec des fonctionnalités nouvelles et surtout une mise aux normes de sécurité.
L'ouvrage a été réalisé par les entreprises « Extrapoles », « Dekra », « Donnet » et « Réflex Environnement » pour un coût total de 461 000 euros entièrement pris en charge par le conseil général.
La structure, qui est ouverte à tous, est déjà largement occupée. La jeunesse locale en a déjà pris possession.
Une idée du conseil municipal des jeunes
Après le mini-stade inauguré la semaine dernière, le skate-parc est une demande du conseil municipal des jeunes très attentif aux besoins de leurs concitoyens.
Le programme de construction de structures sportives de proximité (et sans contrainte d'horaires) sera étendu à tous les quartiers d'ici la fin de ce mandat.
L'inauguration et l'ouverture officielle se sont déroulées en présence de Josette Pons, députée, André Geoffroy, président de la CCVG, Guy Menut, conseiller général du canton, Bruno Aycard et André Garron, respectivement maire de Belgentier et Solliès-Pont.
Ce dernier a expliqué : « La jeunesse locale a été entendue, nous souhaitons, bien sûr, qu'elle prenne soin de cet outil mis à sa disposition librement et surtout qu'elle en profite un maximum ».
ARGENT PUBLIC gaspillé par une communauté de commune qui a écouté, pour faire plaisir, des jeunes sans expérience et les commerciaux, sans s'adresser aux personnes d'expérience.
Nul doute que ce skatepark sera vite abandonné car inadapté pour évoluer, il fera aussi le plaisir des revendeurs de métaux.
D'un design des années 80, on se demande encore pourquoi aucun élu ne s'est posé la question de la vraie valeur d'un équipement en métal de quelques tuyaux soudés et plaques rivetées sans aucune innovation.
Il faudra encore que les jeunes continuent de faire des kilomètres pour avoir un vrai skatepark intéressant: celui de Hyères (récemment rénové par Constructo). d'ailleurs pourquoi ne pas avoir pris exemple sur Hyères, Marseille, Mandelieu, St Rémy de Provence.
Solliès-Pont le plus grand raté jamais vu dans l'hstoire du skate Français. Bravo messieurs.
vendredi 12 novembre 2010
Pontarlier : Les jeunes veulent un nouveau skatepark
source: http://www.pleinair.net/detail_48_42752-Pontarlier-Les-jeunes-veulent-un-nouveau-skatepark.html
Doubs - Haut-Doubs
A Pontarlier, un groupe de jeunes se mobilise et souhaite participer à la rénovation du skatepark qui en a bien besoin. Ils en appellent aux élus pontissaliens.
Une petite dizaine de jeunes pratiquants, âgés entre 15 et 30 ans, passionnés par ces sports spectaculaires, souhaiteraient voir leur espace de jeu ( à proximité de la piscine) évoluer et s’améliorer. « Nous voulons rénover le skatepark car il est très abimé et nous manquons de modules » explique Eddy, l’un des adolescents mobilisés. Actuellement, une vingtaine de jeunes du secteur de Pontarlier utilise régulièrement le skate parc. Il faut bien l’avouer une infrastructure vétuste, parfois dangereuse, qui mériterait bien quelques aménagements.
Depuis une dizaine d’années, suite au désengagement de l’association de roller de Pontarlier, le skateparc a été laissé à l’abandon. C’est la raison pour laquelle, ce groupe de jeunes pontissaliens souhaite le reprendre en main et aménager un espace sécurisé qui permettra à tout un chacun de s’adonner à son loisir préféré. Pour mener à bien cette mission, les « riders pontissaliens » envisagent de créer une association d’utilisateurs. Ils espèrent pouvoir rencontrer au plus vite des élus de Pontarlier pour présenter leur initiative. « Nous avons déjà contacté la mairie. Nous leur avons adressé des pétitions, mais nous n’avons jamais eu de réponses » déplore Eddy.
En cette période de restrictions budgétaires, trouveront-ils une oreille attentive à l’hôtel de ville de la capitale du Haut Doubs ? Affaire à suivre.
© Laurent Saillard
vendredi 5 novembre 2010
Skatepark modulaire trop bruyant
http://skateparks-fabricants.blogspot.com/2010/05/plouer-sur-rance-encore-un-skatepark.html
Le skate park est assurément trop bruyant - Plouër-sur-Rance
lundi 01 novembre 2010
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Les travaux du skate park ont été achevés en août 2010. Avant sa mise en service officielle, de nombreux jeunes l'ont utilisé et sur le plan technique, cet équipement fait l'unanimité. Cependant, très rapidement, des riverains situés en contrebas du lieu d'implantation ont alerté la municipalité sur les nuisances sonores importantes qu'ils subissent : claquements répétés, bruits de roulement.
Face à cette situation, il a été demandé au cabinet Acoustibel de Chavagne, d'effectuer une étude technique d'évaluation des nuisances sonores et de faire des préconisations pour y remédier. Le rapport de l'étude met en lumière un dépassement important du niveau sonore réglementaire (+18 dB) et propose la réalisation d'un mur antibruit très imposant, sans certitude d'atteindre la norme sonore en vigueur (+3 dB).
De plus, l'étude relève le défaut de conseil du constructeur du skate park.
La commission vérifiera auprès des services de l'état la faisabilité d'un mur antibruit à cet endroit, ou la recherche de solutions d'isolation phoniques pour les modules. Dans la négative, les modules seront démontés et un nouvel emplacement sera recherché. Il a été convenu d'un délai de 3 semaines avant la prise de décision.
source: http://www.ouest-france.fr/actu/actuLocale_-Le-skate-park-est-assurement-trop-bruyant-_22213-avd-20101101-59270245_actuLocale.Htm
Pourtant les informations sur les nuisances sonores sont disponibles: http://www.abcskatepark.com/index.php?p=34
Nuisances Sonores> les chiffres
La solidité des skatepark est le thème principalement abordé au sujet des skatepark.
Les nuisances sonores vient en second et il est normal de s'inquièter du bien être de ses riverains.
Les mesures sonores faites par l'organisme SPAUSA ont été fait en décibels (dB) de manière à récolter des mesures basses et des mesures hautes.
Mesure Mesure basse Mesure haute
Skatepark béton 63 72
Minirampe en skatelite (bois + composite) 75 78
Skatepark en HPL 80 87
Skatepark acier + HPL 82 89
Skatepark 100% acier 80 96
Rampe en Fibre 84 89
Rampe en acier 88 90
dimanche 31 octobre 2010
Olonne-sur-mer fait le mauvais choix, pas les Sables d'Olonne
lu sur:
http://www.ouest-france.fr/actu/actuLocale_-Le-skate-park-du-Centre-animation-jeunesse-renove-_85166-avd-20101029-59249212_actuLocale.Htm
Le skate-park du Centre animation jeunesse (Caj), rue des Capucines, fait peau neuve. Après 10 ans d'activité, les modules ont été rénovés.
Rénovation des modules
Les 11 modules ont été mis aux normes européennes. Ils ont été fixés au sol et la surface de roulement, en bois à l'origine, a été remplacée par une en aluminium, plus résistante. La disposition de certains modules a été changée et la table d'un module a été élargie. Ils ont été mis aux normes européennes d'implantation et ont été fixés au sol, pour un montant total de 13 990 €. L'inauguration officielle de la rénovation des modules aura lieu, samedi, à 13 h 30 en présence des élus.
Nouveau règlement
Le skate-park n'est plus en accès libre, l'amplitude horaire a diminué, elle est calquée sur les horaires du Caj. Le skate-park est placé sous la surveillance des deux animateurs, Floriane Pujol et Olivier Papon, qui précisent : « Avant, il était accessible à partir dès 8 ans, maintenant il est accessible aux 12-20 ans. Mais les anciens pratiquants, qui sont minoritaires, peuvent toujours venir. Le casque, qui était fortement conseillé avant, est devenu obligatoire. » À cet effet, le Caj s'est doté de casques qui peuvent être prêtés aux jeunes, à condition de laisser une caution symbolique qu'ils récupèrent en partant.
Contest de skate ouvert à tous
Il aura lieu samedi, de 13 h 30 à 19 h 30, inscriptions à partir de 13 h. Les riders s'affronteront dans trois catégories différentes : 12-15 ans, 16-17 ans et plus de 18 ans.
Le contest sera ponctué par des démos de riders professionnels de la team Milk, Dany Hamard, Mihiel Guerhane et Thibault Fradin, qui en profiteront pour signer des autographes et donner des conseils aux jeunes skateurs. Des démos de rollers et BMX, réalisées par les jeunes du Caj, viendront aussi ponctuer cette compétition.
Tandis qu'aux Sables d'Olonne, on vise la modernité, la qualité et la durabilité
http://www.ouest-france.fr/ofdernmin_-Le-skatepark-des-Sables-d%E2%80%99Olonne-sera-en-beton_42314-1565379-pere-pdl_filDMA.Htm
Le projet de skatepark aux Sables-d’Olonne se précise. L’option retenue est celle d’un bowl enterré en béton, composé de deux parties pour les différents niveaux de pratique. Sa construction, à côté du bâtiment de l’ISO (institut sports océan) à Tanchet, devrait débuter en janvier prochain et l’équipement être disponible aux vacances de Pâques.
source SK8.net: http://www.skatelenet.info/forum/index.php?topic=7216.0
mardi 12 octobre 2010
La Roche Sur Yon: en recherche de solutions
Le skate-park condamné
Au tout début, les skateurs de la place Napoléon ont cru que leur skate-park serait intégré à la rénovation de la place. Avant de comprendre, au fil des mois, que « ce n'était clairement pas une priorité ».
Plutôt que d'abandonner, Aurélien Goëneau et quatre autres membres d'Urban Connexion (1) ont délaissé la rue, leur terrain de jeu favori, pour plusieurs réunions de travail et de longues heures de recherches. D'où est sorti un dossier documenté pour expliquer à la mairie ce qu'était un « vrai » skate-park.
Trop d'erreurs
Ces vingt dernières années, les « experts » skaters se sont heurtés à trop de déceptions. « Il y a eu beaucoup d'aberrations dans ce dossier. On n'a plus envie de ça. » Le constat est sans appel. Pourtant, au départ, La Roche-sur-Yon faisait figure de pionnière : « Le skate-park de La Généraudière, créé en 1977, est parmi les plus anciens 'bowl' en béton de France et était, à l'époque, un exemple à suivre. » C'est après que les choses se sont compliquées.
Dans les différents endroits de la ville où des modules ont été installés, les problèmes ont suivi : rampe en métal qui chauffe à plus de 100° l'été, modules déplacés au pied-de-biche rendus inutilisables, prises d'élan à angle droit ou encore le site de La Généraudière devenu inadapté aux pratiques actuelles. Les bonnes intentions se sont souvent transformées en gamelles, à en croire l'association.
De bons exemples ailleurs
Sans surenchère, les skaters expliquent leur besoin. Et ce qu'implique le sport urbain aujourd'hui. Par exemple, le skate-park de la place Nap'se résume à 80 m2. Les normes de sécurité en exigent « 250 ». Un peu d'ombre, un point d'eau pour se désaltérer, des toilettes pour les journées de compétition : voilà ce que contient leur cahier des charges. Pour lui donner plus de poids et tenter d'« inspirer » la mairie, ils se sont renseignés sur ce qui se faisait ailleurs : Lévignac, Balma, Couëron, Nîmes, Millau, Bayonne, Saubion... Un véritable tour de France avec des bons exemples qui ont coûté entre 30 000 € et 150 000 €.
L'heure de l'attente
De quoi convaincre les élus ? Ils l'espèrent, après avoir présenté leur dossier. Si Pierre Regnault, le maire, a assuré au conseil municipal qu'un autre endroit leur serait trouvé, aucun lieu concret n'a été annoncé. « On sait que ça va être très long, peut être qu'on bosse pour les générations suivantes », imagine même Aurélien Goëneau.
Sauf que sans vrai skate-park, le mobilier urbain pourrait être la première victime de la future rénovation de la place Napoléon. La rue, et tout ce qu'elle contient, reste un terrain de jeu idéal pour les adeptes de skate, de BMX ou de roller quand rien n'existe par ailleurs. Les pistes de réflexion sont ouvertes.
Marylise KERJOUAN
mercredi 6 octobre 2010
Lunel. Inauguration: Au skate park, le nouveau bowl fait sensation
Plus de courbes, plus de possibilités pour s'exprimer. Les riders du skate park de Lunel ont pu découvrir, hier après-midi, un nouveau module : le bowl (surface en forme de bol).D'après le témoignage des riders, cette structure présente tous les atouts indispensables à la pratique des sports urbains (skate, roller, BMX).Elle pourrait même devenir une référence régionale. « On prend énormément de plaisir, c'est parfait. Le béton lissé permet une glisse de qualité. Je suis même prêt à faire des kilomètres de trajet pour venir skater à Lunel », avoue Damien Fortier, professeur de skate basé à Balaruc-les-Bains.Pour cette inauguration, la ville de Lunel avait prévu une série de démonstrations réalisées par différents amateurs de glisse. Au programme : des rotations, de belles envolées, quelques chutes et, surtout, beaucoup d'applaudissements en provenance d'une foule littéralement conquise.Présent lors de l'inauguration, le maire de Lunel, Claude Arnaud, n'a pas caché son enthousiasme : « Le skate park connaît, depuis son inauguration, un véritable succès populaire. Il est devenu un lieu de rencontres, de loisirs et de sport pour tous les publics. C'est ainsi qu'il accueille, depuis décembre 2008, environ cent personnes par jour. » Désormais, avec le bowl, le succès du skate park devrait poursuivre cette même ascension.
Lucas BOURGEOT
samedi 18 septembre 2010
Argonay ne soutien pas le champion d'europe de rampe
En choisissant de détruire la mega-rampe d'Argonay les élus ont décidé de ne pas soutenir Jean Postec et Terence Bougdour
Jean est CHAMPION d'EUROPE qui s'entraine régulièrement avec le célèbre Tony Hawk est professionnel chez Birdhouse, Terence fait parti de l'élite Européenne et participa aux célèbres championnats x-games aux USA.
Cette structure qui a été la première du genre installée en France et en Europe ne sera pas réparée et nos champions n'auront plus de lieu d'entrainement.
D'ailleurs Jean Postec a été vu à Aix en provence, bien loin de la Savoie, chez Bruno Rouland (ancien champion de France) qui dispose dans son jardin d'une grande rampe.
Cette attitude des politiques est un réele affront pour le milieu du skateboard qui souffre d'une image de sport pour ado. Sport ou les prize money se chiffrent en dizaine de milliers d'euros lors des compétitions, ou les meilleurs des disciplines de courbes ont la trentaine, voire la quarantaine bien tassée.
Mais que fait la France?????
Plus de skate a Argonay : la Mairie va démonter la rampe
‘La mairie a fait poser un panneau signalant l’interdiction d’accès au module, et ceci jusqu’à la DESTRUCTION (en majuscule aussi sur le panneau) de la rampe.’
« N’empêche qu’une fois de plus le skate est pris pour un truc de charlots. Les 2 meilleurs ramp-riders français roulaient à Argonay et la mairie trouve pas mieux que de détruire leur seul lieu de pratique. »
vendredi 17 septembre 2010
Astuss, une association qui fait le bon choix
http://astuss-skate81.blogspot.com/
Astuss est une associaition hyper dynamique dans le 81. En plus de mener de supers concerts et évènements de qualité, construire leur propres spots, les voilà force de proposition pour un skatepark en béton novateur.
On regrette le demi bowl un peu léger, pas très haut. Les membres de l'association, vu leur niveau risquen de s'y ennuyer rapidement mais le reste permet de multiples lignes.....Le tout sur un béton qui sera certaienment bien lissé et sécurisé.
mercredi 1 septembre 2010
Blois : De la dure vie du skateur dans la ville !
Entre un skatepark inutilisable et une interdiction de faire de la planche à roulettes à la Halle aux grains, les skateurs glissent toujours dans une impasse.
L'architecture de la place de la Halle aux grains se prête bien à la pratique du skateboard. - - Photo NR Comme presque chaque fin d'après-midi, Jérémy, 16 ans, s'essaye à différentes figures aux alentours de la Halle aux grains. Ce skateur débutant sait qu'un arrêté municipal interdit les places de la République et Jean-Jaurès aux planches à roulettes. Mais, avec ses bancs, marches et autres rebords, le lieu reste le repère privilégié des skateurs blésois. « D'un côté, on se fait verbaliser (NDLR : l'amende est de 11 €), de l'autre, on a nulle part où aller », dénonce Aymeric Nocus, skateur depuis dix ans et vendeur au skateshop Mighty Moe.
Vers un nouveau skatepark ?
Il y a bien un skatepark en Vienne, mais adeptes de la glisse comme habitants s'accordent à dire que le site, construit en 2004, est « dégradé », « pas adapté », « impraticable », et même « dangereux. » Et « trop excentré. Du coup, personne n'y va », constate Jérémy.
Blois a donc encore du pain sur la planche. La municipalité en est consciente et un nouveau projet de skatepark serait dans les tuyaux. « Plusieurs pistes sont étudiées et pourraient être envisagées », note avec prudence Bernard Mériel, adjoint au maire chargé des sports. Le futur palais des sports de l'îlot Laplace semble la piste « la plus sérieuse. » En attendant confirmation, les pro skatepark ne relâchent pas la pression. Le groupe Facebook, « pour ceux qui veulent un nouveau skatepark à Blois » regroupe 459 membres et une pétition ayant recueillie plus d'un millier de signatures circule. Un skatepark oui, mais pas pour être parqué. Certains as de la glisse aimeraient que de petits spots soient disséminés dans divers endroits du centre-ville : un banc, une barre, une courbe contre un mur. Une solution au double avantage pour Aymeric : « Ça ne coûte presque rien et ça permettrait que tout le monde ne soit pas concentré au même endroit. »
Reste encore à faire évoluer les mentalités. « On comprend que le bruit puisse déranger, mais on en a marre du cliché skateur = vandale. Le skate est une activité positive qui permet de canaliser les jeunes », clame le jeune vendeur qui rêve d'une ville aménagée dans le style de Barcelone ou San Francisco. « Ça reste une activité de rue », insiste-t-il, reconnaissant qu'un skatepark n'empêchera pas les skateurs d'utiliser leur planche à roulettes à la Halle aux grains ou ailleurs. « Mais, au moins, on aura une alternative », souligne le jeune Blésois.
Stagiaire NR : Noémie Guillotin
dimanche 29 août 2010
Vitrolles - Nomades : le skate-park sert toujours d'aire d'accueil
Dans notre édition du 13 avril dernier, les skateurs se plaignaient déjà "des ordures et des flaques d'urines", sur leur lieu d'entraînement. La situation ne s'est pas améliorée depuis. "On ne se sent plus en sécurité. La dernière fois, on voulait nous chasser à coups de bâton. Ça ne sert plus à rien de venir ici, c'est devenu pourri", témoigne un adolescent, dépité. Presque cinq mois plus tard, rien n'a changé.
L'endroit est recouvert d'excréments, et est entouré d'ordures en tous genres. On y aperçoit même une carcasse de réfrigérateur. Derrière les buissons, on peut observer un étrange ballet, celui d'un mini-élevage de poules. Les arbres servent désormais de piliers pour étendre les fils à linge, et le club-house de l'ES Vitrolles alimente en eau la douzaine de caravanes. La semaine dernière, on pouvait en compter une cinquantaine. "Nous nous sentons très bien ici, même si on est là que depuis quelques jours. Mais nos voisins, qui sont là depuis trois mois, disent la même chose", explique l'un des référents du campement, d'une voix calme.
Il prévient d'emblée: "Nous ne sommes pas des Roms, nous ne voulons pas d'ennuis, ni de problèmes. La police municipale passe souvent nous voir, et ça se passe bien". Si l'homme est d'origine serbe, il affirme avoir la nationalité française, et se déplacer essentiellement dans les Bouches-du-Rhône. "Avant, nous étions à Marseille", souligne-t-il.
S'il confirme que les relations entre skateurs et gens du voyage ne sont effectivement pas au beau fixe, il ne dramatise pas. "Ils viennent parfois nous embêter,mais ce sont des jeunes, alors on ne s'en occupe pas".
Pour le référent, les jeunes vitrollais seraient les principaux responsables des détritus qui jonchent le sol du skate-park. "Ils viennent l'après-midi avec des boissons et des paquets de gâteaux, et ils laissent tout sur place. Le soir, des bandes de jeunes y boivent des bières, et éclatent les bouteilles par terre. Si l'endroit est sale, nous n'y sommes pour rien. Au contraire, on passe derrière et on nettoie!", lance ce père de famille.
Marcel Liccia, conseiller municipal délégué aux Sports, a connaissance depuis plusieurs mois du problème. "J'ai effectivement eu des plaintes, et j'ai conscience que les jeunes sportifs sont les premiers punis dans l'affaire. J'en ai parlé au maire, qui en a informé la préfecture. Mais c'est toujours le même schéma..."
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"Au parc du Griffon, ils sont arrivés à la hussarde"
Le maire de Vitrolles, Loïc Gachon, s'exprime sur l'épineux dossier de gens du voyage, qu'ils soient au Griffon, ou sur le skate-Parc
L'arrivée d'un nouveau groupe de nomades évangélistes au Griffon, début août, lui avait fait retarder ses vacances. Et il a dû les écourter pour les mêmes raisons.
Pour Loïc Gachon, le dossier des gens du voyage "est actuellement traité avec cohérence et coordination". Après s'être montrée plutôt à l'écoute, et compréhensive avec les nomades du Griffon, au printemps dernier et au début de l'été, la municipalité a clairement durci le ton. "J'ai tenu un discours responsable aux précédents nomades, et nous avons trouvé un modus vivendi. La condition, c'était que tout se passe correctement",affirme le premier magistrat.
Sauf que les nomades qui s'y sont installés il y a une semaine n'ont prévenu ni la mairie, ni la police, de leur arrivée. "Ils sont arrivés à la hussarde, comme ça... C'est pourquoi nous avons engagé un référé en justice. La manière dont les choses se sont passées ne m'a pas plu, et j'ai été ferme. Une fois qu'ils auront quitté les lieux, nous allons condamner les principaux accès du parc du Griffon."La mairie devrait prendre connaissance mardi de la réponse du référé.
Face aux nombreuses plaintes des riverains, et au ras-le-bol ambiant, le maire souligne: "Je les comprends, la colère des usagers du parc du Griffon est légitime." Il rappelle également que sur la commune de Vitrolles, un seul endroit est "toléré" pour la présence de nomades: il se situe à l'Anjoly, voie de Belgique. Mais avec les Bagnols, le Griffon, et le skate-park, Vitrolles se retrouve parsemée d'aires illégales. Concernant l'endroit privilégié des skateurs, Loïc Gachon estime "que le problème est presque anecdotique par rapport au Griffon,mais que les policiers municipaux verbalisaient systématiquement les caravanes".
Des amendes dont les nomades s'acquittent bien souvent sur le champ. "Le problème du skate-park, c'est qu'il y a un véritable turn-over, presque quotidien. Il y a un référé qui est déjà engagé", en ajoutant que "la cohabitation avec les riverains reste difficile". Et les skateurs, dans tout ça? Les mordus de la planche vont devoir prendre leur mal en patience. À moins que leurs rampes ne soient déplacées dans un autre endroit. "Je suis ouvert aux propositions", lâche le maire à ce sujet.
L.M.
lundi 23 août 2010
Reims: Skateparks à l'abandon
MURETS endommagés, délinquance, tapages en tous genres, assurément le skateboard n'a pas bonne réputation dans les rues de Reims. Une sale image qui englobe indifféremment le BMX (vélo bicross) ou le roller. Pourtant rien ne permet d'affirmer qu'il existe un lien étroit entre la pratique d'un tel sport et un quelconque trouble à l'ordre public. Au contraire, s'élancer du haut d'une rampe pour effectuer des figures, impossibles à imaginer pour le commun des mortels, renforce bon nombre de valeurs. Dépassement de soi, persévérance, a priori rien de répréhensible. Certes, personne ne le niera, skate et BMX maltraitent les murets et bancs publics. Mais si les adeptes des roulettes viennent hanter le centre-ville, c'est qu'ils n'ont nulle part où aller.
jeudi 19 août 2010
Marignane: skatepark dangereux constaté et avéré
Le skate-park, au gymnase Saint-Pierre, est-il dangereux ?
Publié le mercredi 18 août 2010 à 14H42
La version de la mairie contestée par Richard Vendrame, ancien adjoint
Durant les vacances, de nombreux jeunes marignanais fréquentent le skate-park. Ce sont surtout des passionnés de sports de glisse, qui se retrouvent entre amis.
Photo M.S.
Lorsqu'il a appris ce que la municipalité actuelle disait à propos du skate-park construit en 2005, Richard Vendrame, ancien adjoint aux sports, s'est mis en colère : "Ils parlent d'un bilan dramatique des installations sportives. Ils disent qu'il faut supprimer des modules et porter des améliorations à certains car ils présentent des risques. Qu'un contrôle annuel est obligatoire... Et c'est toujours le même refrain sur le lourd héritage laissé par l'équipe précédente. Mais je sais qu'il y a eu des plaintes de l'Age bleu, de certains handballeurs, et de riverains au sujet du bruit et je pense que c'est plutôt pour ça que ce skate-park est critiqué", s'agace-t-il.
Richard Vendrame a donc demandé à la mairie de lui fournir les documents (le texte de loi concernant l'obligation de contrôle annuel et le rapport de l'expert disant que le skate-park n'est pas aux normes) qui ont permis de dresser ce bilan accablant.
Il a seulement reçu, en retour, le rapport de 20 pages du contrôle effectué en septembre 2009 par la société Ceres Contrôl. "Parce qu'il n'y a aucune loi qui impose des contrôles pour ces structures qui sont en dur, en béton, et indémontables", assure l'ancien adjoint aux sports. Une information dont nous avons demandé confirmation auprès de Ceres Contrôl : "Le contrôle n'est pas une obligation, mais une recommandation, contrairement aux aires de jeux", explique Bruno Halak, le directeur d'exploitation.
"Le Chin-Box est dangereux"
Un spécialiste de la sécurité sur les skate-parks qui a accepté de commenter le rapport établi par sa société, détaillant l'état de chacun des six modules : "Ce skate-park est tout en béton, tout est moulé. Il n'est pas récent et il y a quelques petits points à revoir. Le plus critique des modules, c'est le Chin-box, il est vraiment dangereux car placé trop près du Quarter. L'utilisateur peut venir heurter le Quarter et il y a un angle biensaillant. Soit il faut déplacer le Chin-box, soit il faut le retirer", estime-t-il.
"C'est la responsabilité du propriétaire"
En outre, trois des six modules (le Double Quarter, le Chin Box, le Fun box) se trouvent trop près du mur d'enceinte du skate-park et ne respectent pas la distance de sécurité de 2,5m autour de l'équipement. D'autres modules sont jugés non-conformes par Ceres contrôle : "Le Double Quarter et le Fun-Box s'effritent, il faut boucher les aspérités. La largeur du Double Quarter est inférieure à 3m alors que la norme impose des dimensions, là, ce n'est pas une question de sécurité, mais de respect des normes". Le rapport pointe également le Fun Box et la barre de glisse pour la présence d'élément pointu ou d'arête vive : "C'est dû à l'usure. Ce n'est pas critique", estime Bruno Halak. Alors, ce skate-park est-il si dangereux ? "C'est subjectif mais on a vu des non-conformités pires que ça. On voit qu'il a un certain âge, il y a des défauts dus à l'usure. Il y a un module non conforme vraiment dangereux. Mais pour nous, soit c'est conforme, soit c'est non-conforme, ça s'arrête là".
Et sa société a-t-elle le pouvoir de donner la marche à suivre à la municipalité ? "Non, on a aucune prérogative pour donner des ordres. C'est du ressort du préfet, et c'est la responsablilité du propriétaire de l'équipement s'il y a un accident".
Richard Vendrame, lui, n'en démord pas: "Si le skate-park était dangereux, il serait condamné comme le prouve l'article 7 de l'arrêté pris par Daniel Simonpiéri sur l'utilisation de la structure: "Le skate-park sera fermé en cas de réfection ou de présence d'un quelconque danger à l'utilisation pour les usagers". En effet, si des défauts évidents ont été pointés et relevés par les utilisateurs (lire ci-dessous), alors pourquoi ne pas le fermer?
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"Les rampes sont trop proches les unes des autres"
Sur le skate-park, un vendredi à 19h, il n'y a que deux ou trois enfants de moins de 10 ans dont les parents jouent aux boules à côté et Cédric, 30 ans. Si le skate-park est censé être ouvert jusqu'à 19h30 en cette période de l'année, le portail est fermé. Mais peu importe, tous passent par le grillage dont plusieurs parties ont été retirées.
Cédric a repris la pratique du skate depuis le mois de février et vient une fois par semaine: "Ici, les modules sont hauts, ce qui demande un bon niveau. La rampe n'est pas utilisée. Même moi qui me débrouille, je ne m'y aventure pas. Les gamins ne vont que sur le Quarter et la Chin-Box". Juge-t-il le skate-park dangereux? "C'est vrai qu'il y a des trous sur les modules et au sol, dit-il en les montrant. Alors si on n'anticipe pas, on peut tomber. Et les boulons qui dépassent, sur la barre de glisse, c'est pas terrible. Mais j'ai jamais vu un gamin se faire mal, ils connaissent leurs limites". La proximité du Chin-Box et du Quarter, jugée dangereuse par l'expert, il n'y avait pas prêté attention jusqu'ici : "Mais oui, c'est vrai que si on arrive vite et qu'on loupe sa figure, ça peut être risqué". Pour lui, le skate-park idéal, c'est "une barre de glisse, un Quarter d'un côté, un de l'autre avec le Chin-Box au milieu, mais avec des modules plus petits, accessibles à tous. Parce que les gens avec un bon niveau, en général, ont l'âge d'avoir une voiture et vont à Marseille, il y a ce qu'il faut. Ici, les utilisateurs sont plus des ados".
Sur le projet de construire un skate-park au Bolmon, l'avis de Cédric est nuancé : "Il y aura plus d'espace. Mais d'un autre côté, c'est isolé et si un gamin y va seul et se blesse... Sans compter que cela pourrait devenir un lieu de deal. Ici, il y a du passage, alors par prudence, il faut peut-être le refaire ici". Lui ne fait pas partie de jeunes consultés par la municipalité pour la future nouvelle structure: "Je n'ai même pas entendu parler d'une consultation".
Jérémy, qui pratique le BMX, a un avis encore plus tranché que son jeune camarade. Pour lui, le skate-park actuel est "trop nul". "Ceux qui l'ont construit auraient dû demander l'avis de vrais professionnels. On se retrouve avec un plan incliné qui justement est beaucoup trop incliné, et les rampes sont beaucoup trop proches les unes des autres, c'est dangereux. Pas plus tard qu'hier, un petit skateur s'est fait très mal à la tête en allant percuter le muret."Le jeune homme déplore également que son terrain de jeu soit régulièrement la cible de vandales. "On retrouve souvent des bouteilles brisées sur le sol, et parfois, on se fait insulter et menacer par des bandes de jeunes, alors qu'on est pas là pour ça ! Le skate-park est très mal situé, il faudrait en construire un à côté du commissariat, on aurait la paix. En plus, l'éclairage ne fonctionne plus et on nous a coupé l'eau de la fontaine. En plein été, c'est débile", lâche t-il. Son ami, Melvyn, a eu vent "d'un projet de nouveau park près du centre de tir". Une idée qui lui paraît saugrenue. "Ça ne changerait strictement rien, et en plus, l'endroit est retiré, caché, vraiment, c'est pas le top..."
Les mordus de la planche seraient même près, à les entendre, "à payer l'entrée du skate-park s'il est de qualité". En attendant, dès qu'ils le peuvent, ils filent à Marseille ou à Aix. "Là-bas, on s'éclate vraiment", lancent-ils. Pour tenter de faire évoluer la situation, Jérémy a déjà tenté d'avertir la municipalité. "J'ai envoyé plusieurs mails à la mairie, et j'ai même fait circuler une pétition sur le web, mais je n'ai jamais eu de réponse."
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Que dit la municipalité ?
Nous avons demandé à la municipalité pourquoi elle qualifiait ainsi le skate-park. Pour toute réponse, elle nous a adressé ce communiqué : "Celui-ci a été construit en 2005 et n'a jamais été contrôlé ni reçu d'agrément. Comme nous l'avons fait pour toutes les installations municipales, le skate-park a été contrôlé en fin d'année 2009. Comme indiqué dans "Entre nous" n°10, l'expertise montre des non-conformités qui nous ont amené à programmer un retrait de certains modules. Dans le même temps, la reconstruction d'un nouveau skate-park est en cours de programmation. Il sera édifié dans le site de la "balade des familles" (au Bolmon, ndlr) en collaboration avec les utilisateurs avec lesquels nous sommes en contact. Nous rappelons que l'utilisation de ce skate-park par des enfants de moins de 8 ans est interdite sauf activités encadrées et que seuls les planches à roulettes et patins à roulettes sont autorisés de même que le port de protection de casques, protège-poignets, genouillères, coudières est obligatoire".
dimanche 15 août 2010
mardi 10 août 2010
Skatepark de Lannion: le bon exemple.
Ouest-France / Bretagne / Lannion / A la une de Lannion
Lannion
Le skate-park est convoité par les vacanciers
Reportage
« Attends Laure, mets ton pied gauche un peu plus sur le bord arrière et ton pied droit au milieu. » La fillette de 7 ans descend de sa planche, et tente d'exécuter les conseils de son cousin, Nicolas.
« J'essaie de faire sauter mon skate, mais c'est dur », confie la demoiselle, dans un grand sourire. Pas du tout découragée, elle paraît même plutôt fière d'être la seule fille ¯ et la plus jeune de tous les cascadeurs réunis ¯ ce samedi après-midi, au skate-park.
Curb, rail, barres... l'idéal
Pour le moment, à 15 h, ils ne sont qu'une dizaine. Vincent, apparemment très averti, en profite pour enchaîner les figures sur les barres, rails et autres curb. Une combinaison fort impressionnante. « Là, je viens de faire un slide. C'est-à-dire que j'ai glissé sur l'obstacle avec ma planche », explique ce jeune de 19 ans, venu travailler dans la restauration à Trébeurden cet été, et vite devenu un fidèle du skate-park.
« J'ai été surpris de tomber sur un aussi bon matériel. Le béton est tout lisse, vraiment l'idéal. Toutes ces installations ont bien dû coûter entre 100 000 et 150 000 €. » Vincent a du flair. « Autour de 100 000 € », confirme Alan Diverrès, directeur-adjoint des services techniques. Tout a été bien pensé : un revêtement anti-frottement permet d'éviter les nuisances sonores.
« Chez moi, à Reims (pourtant une plus grande ville), il y a juste quelques modules en inox. On est obligés de rouler dans les rues, mais les policiers municipaux nous collent des amendes », continue-t-il en sortant une clé à molette de son sac à dos. Il resserre ses roues. « Aujourd'hui, j'inaugure une nouvelle planche. En cinq ans de pratique, j'en ai bien cassé une quarantaine. Le problème, c'est qu'il a beaucoup plu ces derniers temps, et que le bois mouillé fait gonfler la planche, ce n'est pas bon. »
Aujourd'hui, pas de pluie. Pas de gros vent non plus qui bloquerait la planche pendant un saut. Juste une petite brise, le temps parfait pour la glisse. D'ailleurs, vers 16 h, les sportifs affluent. Il faut maintenant attendre son tour pour s'élancer sur un des obstacles.
Nicolas, qui a laissé sa cousine rouler de ses propres ailes depuis un petit moment, va trouver un camarade pour le défier au jeu éponyme du sport, le « skate ». « C'est une course qui se pratique à deux personnes ou plus. L'un après l'autre, on réalise une figure, un trick comme on dit, que l'autre doit répéter. S'il rate, le joueur se prend une lettre du mot skate », précise le premier. Une sorte de pendu à roulettes, en fait.
« J'ai eu chaud, là »
Tous ces jeunes ne partent pas en vacances ou passent l'été chez leurs grands-parents. Le skate-park prend ainsi des airs de villégiature au quotidien. « Chaque jour, en rencontrant les autres, on apprend des nouveaux gestes », ajoute Nicolas.
Nathan, le plus jeune garçon de l'après-midi, ne manque pas un rendez-vous. Au début, il était un peu intimidé par les grands, mais après plusieurs jours de pratique, il n'hésite pas à se faufiler derrière leurs roulettes. Heureusement, il est armé de la tête aux pieds : casque, coudière, genouillère, protège-poignets.
« Indispensable, vu le nombre de gamelles qu'il se prend », ironise son papa. On a osé compter : une trentaine en quelques minutes ! Mais Nathan se relève toujours avec un joyeux, « j'ai eu chaud là », et ne demande qu'une seule chose à son papa : « Est-ce qu'on peut revenir demain ? »
Aline FONTAINE
vendredi 6 août 2010
Gaspillage d'argent au skatepark de Saintes, ça n'arriverait pas avec le béton
Source: http://www.sudouest.fr/2010/08/05/reparations-en-cours-154342-1531.php
SAINTES:
Réparations en cours
Il rouvrira samedi, dès la fin des travaux de mises aux normes.
Les péripéties qu'a vécues le skate-park devraient s'achever vendredi avec la fin des travaux de réparation. Depuis lundi, les trois ouvriers, de l'entreprise « Daco and co », basée dans la Sarthe, s'occupent en effet de la rénovation des modules, qu'ils souhaitent terminer dans les plus brefs délais. « En clair, nous faisons une réhabilitation complète du site et nous le remettons en conformité avec les normes », confie le responsable technique, Mickaël Corvasier. Des plans plus solides
Techniquement, la manipulation paraît simple. Il faut enlever les surfaces de roulement qui, pour la plupart, étaient en bois et les remplacer par des plans composés de nouvelles matières. Pour renforcer la solidité, une double couche a été choisie par ces spécialistes de mobilier urbain.
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Sur les structures métalliques sont d'abord posées des plaques de contreplaqué. Ensuite, un revêtement en polyester et chanvre est collé et fixé avec des boulons. Selon Mickaël Corvasier, ces plans sont beaucoup plus rigides et résistants aux intempéries : « la preuve, les anciens étaient garantis trois ans alors que ceux-ci le sont pour dix années. » « Éviter les prises de risque »
Enfin, un coffrage est réalisé sur l'ensemble des modules. « L'on bouche les accès sous les grosses installations, explique le responsable. Cela évitera toute prise de risque et empêchera d'y retrouver des déchets. » Pour terminer les travaux, un réalignement des modules a été réalisé. Coût total ? « 16 000 euros, indique-t-on du côté de la Ville. Tout a été fait en conformité avec les préconisations du bureau de contrôle Apave.
Le skate-park rouvrira dès ce week-end. De quoi satisfaire les jeunes pratiquants, d'autant plus que certains impatients n'hésitaient pas à franchir les barrières, qui interdisaient l'accès au site avant les travaux. Pour les ouvriers, aucun problème à signaler : « Ils font du skate à côté. Ils sont conscients qu'ils peuvent s'en priver une semaine pour retrouver des modules tous neufs. »
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Saintes · Charente-Maritime
mercredi 28 juillet 2010
Skatepark fermé pour raison de sécurité
Rhinelander - Plus personne ne fera de flips ou des sauts sur les modules du skatepark.
Il y a des cadenas sur la porte du skatepark qui est fermé depuis environ 2 semaines pour des raisons de sécurité.
Le comité responsable de la gestion des bâtiments, parcs et terrains s'est réuni mardi après-midi pour parler de l'avenir du skateparc.
Les skateboarder locaux souhaite une réouverture rapide à l'image de Mitchell" Je fais du skate depuis 4 ans, je viens au skatepark tous les jours, c'est ma principale occupation". Je ne peux donc plus rester à Rhinelander pour rouler.
Gunder Paulsen lui répond: "A l'heure actuelle, le skatepark est fermé en raison de problèmes de sécurité
Le Directeur des services souligne la présence de trous et que la surface n'est pas abîmée mais ruinée...
Mr Paulsen évoque ensuite la possibilité de passer au tout ciment, ce qui rendrait durable le skatepark.
La commission statuera sur l'avenir du skatepark le 24 Août, soit à la fin des vacances....
La Chapelle-Bouëxic: une partie du skatepark volée
http://www.ouest-france.fr/actu/actuLocale_-Les-elus-etudient-un-partenariat-avec-Maure-_35057-avd-20100726-58685985_actuLocale.Htm
Les recycleurs de métaux se font plaisir facilement.
vendredi 23 juillet 2010
Joigny: skatepark modulaire pas très modulable et démontable.
Installé en octobre 2008, il a été démonté pour la foire de Pâques 2009. Puis remonté. Ôté pour le même motif au printemps, il a ensuite disparu du paysage.
Sabrina Huard sabrina.huard@centrefrance.com Un tas de planches et de pièces. Voilà à quoi ressemble, pour l'instant, le skate park de Joigny.
Installé à l'entrée du mail il y a deux ans, il a été démonté pour laisser place aux manèges de la dernière fête foraine de Pâques. Depuis, il est stocké dans les locaux municipaux, en attendant de retrouver sa place.
Remonté au même endroit pour l'instant
Départ du Groupe géographique, assises des petites villes de France, tempête du 14 juillet : la mairie explique que le « personnel communal a été très occupé » et que le skate park n'était pas forcément une priorité.
Mais ce n'est pas le seul problème. « Il n'est pas aussi démontable que le fabricant et l'installateur l'avaient dit », regrette le maire Bernard Moraine. « On s'est aperçu que certaines pièces détachées étaient abîmées. On a passé commande de ces pièces, qui tardent à être livrées. »
Dès qu'elles le seront, le skate park devrait être réinstallé devant la mairie. « Fin juillet, début août », espère le premier magistrat.
Avant un nouveau déménagement. Car pour éviter toutes ces manipulations, la municipalité espère trouver un autre site où l'implanter. Et là, c'est le casse-tête. « On voudrait le garder vers le centre-ville ; il doit être sur le domaine public, si possible pas sous les fenêtres des habitants, et pas sous les arbres non plus, car la chute des feuilles pourrait le rendre dangereux, énumère le maire. On n'a pas trouvé le terrain rare qui réunit ces critères. »
En attendant, le skate park est devenu le sujet favori des communiqués et des blogs des groupes de l'opposition. Que les skateurs se rassurent : on n'a jamais autant pensé à eux
mercredi 14 juillet 2010
Ploeremel une aire de skate qui ne convient pas aux pratiquants
"cela fait un park pourrie"
Source : Skate Vannes
En même temps que doit-t'on attendre d'une vulgaire imitation en métal de mobilier urbain à la base en béton ?
C'est comme si demain on faisait des terrains de foot avec des lamelles de papier collées au sol pour imiter le gazon...
Le mobilier urbain, ne l'oublions pas, est crée à la base par un architecte.
Un ingrédient important de nos jour à la réalisation d'un bon skatepark aux formes et matériaux adaptés.
Si poser 3 marches et une barre suffisait a faire un bon street park...
Quand manque de créativité va de paire avec facilité...
Sur ce, skateurs de Ploeremel vous pourrez toujours profiter de votre skatepark en alluminium et de l'été pour faire griller vos merguez...Peut être la seule chose écologique dans l'histoire, et encore...
Il y à peut être un marché dans le barbecue public en aluminium pour vous messieurs les commerciaux...
mardi 13 juillet 2010
Antibes: 43700€ gachés dans un skatepark 100% aluminium
Hier après-midi, on a parlé skate dans la très solennelle chapelle Saint-Esprit qui accueillait le conseil municipal. Il était demandé aux élus d'approuver la réalisation de la première tranche d'un skatepark évolutif dans l'enceinte du complexe sportif du fort Carré, sur les anciens courts de tennis désaffectés. Et d'autoriser le maire à solliciter les subventions nécessaires à sa réalisation. Enfin.
Le lieu idéal
Après deux premières expériences avortées, au square Vilmorin dans les années 1990 puis chemin de Saint-Claude, à côté de la maison des associations, voilà des années que la municipalité cherche un lieu adapté pour ce projet. « Il nous fallait un espace pas trop éloigné du centre-ville, mais à distance des riverains qui se sont plaints les premières fois des bruits, et des rassemblements. Le site nécessitait également d'être sécurisé pour éviter le vandalisme connu chemin de Saint-Claude, expliquait Éric Pauget, adjoint à la vie sportive et à la jeunesse. Nous avions envisagé le stade des Eucalyptus, mais il était trop excentré. Le Fort Carré répond à toutes ces exigences. Le gardien qui est déjà en place pourra jeter un oeil discret aux installations. Et le skatepark, comme le reste des équipements sportifs, sera fermé de 22h à 8h ».
Pas assez cher ?
Coût estimé de l'opération : 43 700 euros. Une somme correcte. Tellement correcte qu'hier, elle sembla même inquiéter Gérard Piel de la liste d'opposition La Gauche et l'écologie. « Je me félicite qu'on ait enfin trouvé un lieu (...) Mais je demande si ces équipements seront au niveau des sportifs qui vont les pratiquer ». Et l'élu de s'interroger au sujet de la future seconde tranche : « j'espère que les jeunes ne vont pas l'attendre aussi longtemps que la première » ! Des remarques qui ne manquèrent pas de surprendre le premier magistrat : « Vous n'allez tout de même pas me dire que ce n'est pas assez cher ! » ironisa-t-il.
En réalité, si le coût est assez bas, c'est que près de 100 000 euros d'économies ont été réalisées sur le sol. Celui des anciens courts de tennis s'est en effet avéré compatible au projet.
Des modules 100 % aluminium
Quant aux différents modules prévus (rampes, lanceurs...), ils seront d'un seul bloc et à 100 % en aluminium. « Un nouveau concept né il y a un an qui évite le lourd entretien que nécessitent les modules en métal et en bois, développe Eric Pauget. Dans nos expériences passées nous n'avions pu assumer cet énorme coût, cela nous avait en partie menés à l'échec. Je ne voulais plus de ça. De plus l'aluminium s'inscrit dans une démarche environnementale ». Une dernière remarque qui a fait réagir l'opposante socialiste Michèle Muratore : « Je me demande ce que cette phrase vient faire là. Le critère environnemental est étonnant pour de l'alu quand on sait ce qu'il coûte en énergie ». Ce à quoi la majorité a rétorqué : « Mais si on ne le refait pas tous les trois mois, c'est du développement durable, et puis ça se recycle l'aluminium ».
Et le projet de skatepark a été voté sans plus de vagues. Les travaux devraient débuter cet été pour une inauguration le 4 septembre, jour de la fête de la jeunesse et des sports au Fort Carré.
fbuades@nicematin.fr
Florence Buades
Nice-Matin
jeudi 8 juillet 2010
Accident d'un pro sur des rampes de skatepark en métal
Thrasher Magazine FR est un des 5 magazine national de skateboard, digne représentant du mondialement connu depuis les années 80 Thrasher US. Dans le numéro de Juillet 2010, PETER RAMONDETTA, un professionnel de skateboard très connu nous fait par de son expérience malheureuse avec les rampes modulaires en métal. Le résultat: brûlures au 3ème degrès.
Retranscription:
Thrasher: "Tu ascommencé à te faire tatouer pour recouvrir des brûlures, c'est ça ? Comment tu t'es brûlé ?"
Peter Ramondetta:"C'est pour ça que j'ai un tatouage qui recouvre mon avant-bras gauche.J'avais des cicatrices de brûlures qui remontent à quand j'étais minot, 15 ans je crois. Je skatais sur un skatepark outdoor, une rampe en métal, et la veille je n'avais pas beaucoup dormi tellement j'étais content de venir à ce skatepark. Cejour là il faisait super chaud et j'ai eu une crise (d'épilepsie, nldr) quand j'étais en haut du bank. Je suis tombé sur mon bras et mon visage et j'ai glissé le long de la rampe et j'ai fini en bas. Les rampes étaient brûlantes. Tout le monde a eu peur et personne voulait me bouger en attendant l'ambulance. Le temps qu'ils arrivent, j'étais brûlé au 3ème degrè sur le bras et le visage."
Conclusion et morale (s'il doit en avoir).
1- Ces parks en métal dangereux qui peuvent brûler jusqu'au 3ème degrès sont encore présents de nos jours et existent depuis 15 ans. Que font les autorités pour les interdire ?
2- Passez votre brevet de secouriste, un accident peut arriver à votre ami. Ne le laissez pas en plan.
3- Skatez en étant en forme. Cela vous permettra d'éviter des souffrances que vous n'avez pas voulu.
4- Le skate est une pratique qui demande à avoir du caractère. Malgré cet accident Peter Ramondetta en a fait son métier.
5-Ecoutons aussi les pros.quand ils disent que le modulaire c'est nul, que le métal c'est dangereux. Arrêtons les dégâts.
mardi 6 juillet 2010
tour des skateparks dégradés en modules
Les Travaux publics de la Ville de Laval ont achevé leur tournée printanière de l’ensemble des infrastructures en libre accès dans les parcs. Elle se déroule généralement entre la mi-avril et la mi-mai.
Sujets : Service de la vie communautaire , Ville sur la dégradations des installations , Ville de Laval , Région de Laval , Chomedey , Parc de Saint-Maxime
«Un programme d’entretien et un système de suivi est mis en place en fonction de l’état des équipements après l’hiver», indique Marc DeBlois, directeur du Service de la vie communautaire, de la culture et des communications de la Ville.
Pourtant, Sébastien Boisvert, qui connait par cœur les neuf parcs de skate de Laval, interpelle la Ville sur la dégradation des installations. Depuis l’âge de 13 ans, ce résident de Chomedey pratique quotidiennement ce sport.
État des lieux
«L’entretien est très décevant, il y a des trous dans les installations, ce n’est pas sécuritaire», dit-il. Un débutant de sept ans «s’est bien ouvert les coudes en tombant à cause d’un trou dans un module de glisse au parc de Saint-Maxime, à Chomedey. Cela pourrait le décourager», poursuit Sébastien Boisvert. Il y a trois ans, c’est lui qui s’est brisé les deux chevilles «à cause d’un morceau décollé sur un équipement», mais ça, il ne veut pas en parler. «Le problème, c’est pour les plus jeunes», dit-il.
D’après son expertise, l’ennui le plus sérieux se situe dans le secteur de Champfleury. «Il y a une mini-rampe avec 1000 vis tout le long, soit une tous les huit pouces, et elles ressortent. C’est là où j’ai vu le plus de blessures», assure-t-il. «On a besoin d’un entretien au moins une fois par année, mais ce n’est pas fait. J’en suis sûr, c’est moi qui vais réparer les modules avec mes biens à moi», poursuit-il.
Marc DeBlois a indiqué qu’«au sujet du parc des Cardinaux, à Champfleury, les employés des Travaux publics seront sur place cette semaine pour réparer la rampe qui se trouve dans une cour d’école.» Il poursuit en mentionnant que les jeunes déplacent les modules pour augmenter le coefficient de difficulté des modules, «cela nuit à leur entretien.» Des employés se plaignent aussi de l’état exécrable dans lesquels les jeunes laissent les espaces.
Aviser
La responsable de l’aménagement des parcs de la Ville de Laval, Marie Grégoire, explique que ces installations sont sans surveillance, aussi «des panneaux invitent les sportifs à se munir de casque, protège-coude et protège-genoux», dit-elle. «Ces équipements doivent être accessibles à tous, c’est pourquoi leur niveau de difficulté est minimum, même si certains voudraient plus de challenge», poursuit-elle.
L’entretien des parcs se résume à passer le balai et nettoyer les graffitis, d’après Mme Grégoire. Toutefois, elle est surprise d’apprendre que des jeunes se blessent: «Cela me surprendrait que l’on ne soit pas au courant, si cela se produit, on va le savoir», affirme-t-elle.
L’information circule, surtout grâce aux jeunes moniteurs sur place, durant des journées d’activités, organisées par des organismes communautaires en partenariat avec les Bureaux municipaux. «Mais si personne n’y va, on ne peut pas le savoir», dit la responsable de l’aménagement des parcs. «Les citoyens sont nos yeux, il est important que les jeunes nous disent s’il y a des dégradations, en appelant le 311», assure-t-elle.
«J’informe le BML 3, les employés de la Ville quand je les vois au parc Saint-Maxime, on me dit que les messages sont passés, mais ils se perdent dans le vent», dit Sébastien Boisvert.
Passionné
Le jeune homme, qui fêtera ses 21 ans cet été, est engagé depuis l’été dernier par le regroupement «Chomedey en forme» pour initier les jeunes au skateboard. Il y a trois ans, il a fondé sa compagnie de skate Technical Skateboard, avec un ami de Saint-Maxime. Sa société produit des planches à roulette et commandite une vingtaine d’événements sportifs par an dans la région de Laval. Il donne aussi des cours et entraîne son équipe pour participer aux compétitions.
«Avec ma compagnie de skate et mon implication communautaire, mon but est de développer des parcs mieux construits pour initier un maximum de Lavallois. […] J’aurais plein d’idées à donner au maire, mais je suis quand même un gars de la rue, alors est-ce qu’il va être prêt à m’écouter ?», s’interroge-t-il.
Expertise
Les neuf parcs de la ville ne sont pas très grands, selon le skateur. «Tous réunis, ils représentent l’équivalent de deux parcs à Montréal en superficie», dit-il. Cet ancien élève de «Saint-Max» a entendu dire que le parc de son quartier a coûté 125 000 $. La Ville n’a pas confirmé. «J’aurais pu le faire deux fois plus grand pour le même prix, mais avec du béton, le matériau utilisé dans presque tous les skateparks aux États-Unis», avance-t-il.
«Au Centre de la nature, il y a un tout petit parc de 80 par 30 pieds dans un grand espace. Les modules sont en métal, rouillé et relevé un peu partout, personne ne va jamais là-bas avec sa planche. Il a peut-être coûté 80 000 $ à la Ville», affirme-t-il. Marc DeBlois confirme qu’effectivement «ce parc de skate n’est plus très fréquenté. Il n’est toutefois pas dangereux ; mais on a relevé une petite anomalie que l’on devra réparer.»
Tourlaville: Erreur classique d'emplacement pour le skatepark
http://www.ouest-france.fr/actu/actuLocale_-Petit-conseil-a-la-veille-des-grandes-vacances-_50602-avd-20100703-58555492_actuLocale.Htm
Petit conseil à la veille des grandes vacances - Tourlaville
samedi 03 juillet 2010
Un nouveau skate-park. À la demande et en concertation avec les utilisateurs, un nouveau skate-park va être installé dans un quartier classé prioritaire dans le cadre du Contrat urbain de cohésion sociale. Des crédits d'un montant de 35 000 € sont inscrits au budget et l'instruction du dossier est en cours. Une subvention a été sollicitée auprès du conseil général.
Trois erreurs classiques, la plus grosse étant d'implanter un skatepark dans un quartier sensible, tout comme à Evreux qui pourtant avait mis en place un bowl en béton, ce skatepark est voué à l'échec. Je suppose comme il a toujours été constaté que la population du quartier attend autre chose qu'un skatepark avec une telle somme: 35 000€ (exemple des 3 skateparks de la ville de Barentin en zone sensible qui ont tous été brulés car rejeté par les locaux). Sans compter que le park sera modulaire et fera le plaisir des jeunes en scooter ou avec les petits qui feront du toboggan.
Mr Le Maire de Tourlaville: Votre équipe est le maillon faible!!!
jeudi 1 juillet 2010
Foix. La rampe de skate a été détruite
Et oui une rampe pas assez intéressante pour être gardée!!!!
Depuis plusieurs jours, les travaux de destruction de la piscine vont bon train. Les passants peuvent apercevoir les gravats qui s'amoncellent à côté des bassins.
Autre victime collatérale de cette destruction, la rampe de skate. Cette dernière a également été détruite pour faire place au nouveau complexe. Il ne reste plus que quelques gravats. Traditionnellement, la rampe était un lieu de rencontre pour les jeunes Fuxéens dès les premiers rayons de soleil.
Une fois tous les bâtiments détruits, les travaux de la nouvelle piscine pourront débuter. Cette dernière, si tout se déroule normalement, devrait ouvrir ses portes en 2012. Jusque-là, il faudra prendre son mal en patience. Surtout en cette période estivale.
mardi 29 juin 2010
Skatepark béton de Nîmes: une réussite (encore)
Nimes. Skate-parkAux Costières, ça roule de plus en plus fort
Depuis sa mise en service il y a deux ans, le skate-park situé près du stade des Costières est utilisé par beaucoup de jeunes nîmois, soit entre cent cinquante et deux cents skaters. Ce street park tout en béton, éclairé jusqu'à 2 heures du matin, possède trois niveaux de difficulté, se présente sous forme de L et possède de nombreuses rampes. On peut y pratiquer d'autres disciplines sportives de rue ainsi que du roller, du vélo et de la trottinette.
Selon le représentant des skaters, Jean-Thomas Tschirret de l'association La planche à roulettes nîmoise (1), « il manque toutefois à ce skate-park des courbes et des bowls (sorte de piscine vide qui permet aux vélos et skate de prendre plus de vitesse et de réaliser des figures) ». Cela n'empêche pourtant pas les skaters
d'organiser des compétitions par équipes de trois personnes, formées dans leur grande majorité de garçons. Les skaters aimeraient d'ailleurs compter un peu plus de filles sur les rampes du site des Costières. Elles grossiraient ainsi les rangs de cette grande famille qui réunit des membres venus de tous les horizons.
Parmi ses projets, La planche à roulettes envisage de dispenser des cours à partir de la rentrée de septembre, chaque samedi matin, pour les amateurs de glisse à partir de 5 ans. Mais il faut cependant préciser que cette discipline n'est pas exempte de risque d'accidents et de chutes, provoquant des entorses voire même des fractures. Rien qui pour l'heure ne soit parvenu à refroidir les plus téméraires... Photo archives Stéphane BARBIER
mardi 22 juin 2010
Pétition pour une répartition des budget de la FFF pour les sports de glisse
en voilà une bonne idée de pétition de la part de MPORA. A faire circuler.
"Personne n'est passé à côté des performances de notre belle équipe de France de Football en Afrique du Sud. C'est pourquoi Mpora.fr propose cette pétition pour essayer de changer ce système dépassé par l'argent et le manque de valeurs. Pour que le budget de la FFF soit réduit au profit de la promotion des sports de glisse en France; plus de parcs, plus de contests, plus de structures pour les sports qui sont encore 'core'. Faites signer un maximum de potes, qui sait, on peut vraiment essayer de changer quelque chose..."
http://www.petitionenligne.fr/petition/pour-que-le-budget-de-la-fff-soit-reduit-au-profit-des-sports-de-glisse/113
lundi 14 juin 2010
Succès pour le nouveau skatepark de Labenne-Océan
Carton plein pour le skate-park ! dessiné par HALL04 & Cie
Initié par le Conseil municipal des jeunes à l'aube du premier mandat de l'équipe de Jean-Luc Delpuech, le skate-park a enfin vu le jour en cette année 2010. Tel le serpent de mer, ce projet refaisait surface de temps à autre. Toujours retardé pour de fort bonnes raisons il a enfin fini par se concrétiser !
Situé à deux pas du collège, ce skate-park fort bien pensé et réalisé a tout pour devenir le point de rencontre idéal et ludique des accros du skate.
Depuis sa mise en service au cœur de l'hiver, la piste bétonnée ne désemplit pas, prouvant ainsi que les amateurs de planches à roulettes savent faire preuve de patience et ne manquent pas de suite dans les idées...
Félicitation à Hall04 & Ci, ainsi qu'à la commune de Labenne-Océan qui est l'exception qui confirme la règle. souvenez vous de l'article sur les défauts des skateparks initiés par les CMJ (Conseil Municipal des Jeunes). Qui sont à 99.9% des parks modulaires.
Celui ci est un succès, pire encore, le proviseur du collège se tire les cheveux à trouver une solution pour que ses jeunes étudiants soient aussi performant à l'école qu'au skatepark. A la moindre heure d'étude les studieux étudants skateurs vont systématiquement rouler dans ce fabuleux skatepark.
Quelle sera la prochaine commune qui emboitera le pas ?
mercredi 9 juin 2010
Les fabricants de skateparks modulaire s'attaquent au marché des particuliers
voilà ça donne ça quand on le fait soi-même
Pensant trouver un manne non négligeable, certains fabricants s'adressent directement à leur couer de demande.
Oui souvenez vous, nous vous indiquions que le problème en France venait du manque de connaissance des skateparks de la part de nos élus ou de nos pratiquants eux-mêmes. Ainsi après avoir rincé les finances publiques en vendant des structures inadaptées et obsolètes, de plus en plus de marchands dédiés aux collectivités essayent de surfer sur le marché du particulier en proposant, toujours des produits qui ne correspondent pas aux pratiques modernes.
Pas certain que le porte-monnaie des administrés soit aussi percé que celui des administrations. D'autant plus que fabriquer soit même, en bois, ce type de structures coutera bien moins cher aux parent. Un peu de sueur et d'huile de coude suffiront à construire un skatepark pour votre chérubin. L'argent économisé pourra même faire l'objet d'un investissement dans de bonnes vacances en espagne, proche des meilleurs skateparks bétons d'Europe, voire même faire le tour de l'Oregon.
Nous vous conseillons de fuire E-Rampe (fun Ramp), Vendetta-lines et compagnies. LE DIY (Do It Yourself) fais le toi même est bien plus intéressant et les plans faciles à trouver sur l'internet.
La référence: http://rampplans.org/
samedi 5 juin 2010
Le fabricant de skatepark a vendu des tobogants a qui la faute?
- Premier bon client : Les communes qui n'y connaissent rien et croient faire appel a des gens compétents avec leurs nombre de références affichées sur leur site ou catalogue (combien de ces dernières abandonnées au bout de 6 mois/1an), leurs pseudos garanties (mais qui pensera 15 ans après que la rampe était garantie 16 ans?), leurs innovations inutiles (on a ajoutés du carton dans la métal, je vous jure ça a diminué le bruit de 95%).
Mais est-ce vraiment la faute du maire, du chargé des sports? oui et non...
Non : vous savez vous qui appeler vous pour réaliser une piste de curling?
Oui : il aurait pu se renseigner avant de lancer l'appel d'offre des 2 lanceurs si possible de couleur bleu
- L'autre bon client, le jeune, 14 ans skate depuis quelques mois ou années et ne connait que le skatepark de trifouille sur la moustache.
Ah si il a aussi vu la rampe de Taig Chris à la télé et le skatepark de 15 hectars smp à Shanghai sur youtube.
Alors lorsque les lanceurs et la rampe en métal avec barbecue intégré arriveront il sera bien content. Même si c'est pas moins cher c'est mieux que rien, en plus ce n'est pas lui qui payes les impôts locaux et devra endurer le bruit du skatepark car il n'habite pas a 300 mètres.
Ce même jeune qui se lassera du skatepark dans 6 mois ou partira à celui de la commune voisine car finalement eux ils ont un bowl intégré au milieu de leur petit streetpark et le rail est bien prenable.
Mais est-ce sa faute alors au jeune padawan? non il aura le temps de se faire sa propre opinion avec les années de pratiques et les voyages en dehors du village.
Alors au final si chaque boite avait les compétences et l'expérience qui devraient êtres requises (a rajouter dans les normes : la pratique du skateboard devra être obligatoire pour plusieurs employés, le catalogue mis a jour tous les 2 ans en fonction des évolutions de la pratique) et que les lanceurs de 1m de large et autres absurdités disparaissaent des catalogues?
Niveau modules y'a du boulot, niveau formes 15 ans de retard à l'heure on l'on a jamais vu autant de bons parks en photo ou vidéos grâce au net.
Ce n'est plus les exemples qui manquent, faut t'il encore avoir l'oeil, la pratique et sa passion plutôt que la seule et unique envie de faire du profit.
Et puis se renseigner avant de faire une erreur ça ne coute pas grand chose si ce n'est du temps. Et si ça peut éviter de dépenser des milliers d'euros dans un skatepark qui a ce prix là ne sera pas changé l'année suivante.
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mardi 25 mai 2010
Georges Agonkoin, champion sans skatepark à sa mesure
Equipement. Ce Cagnois de 27 ans fait partie de l'élite française des skateurs. Qualifié pour les championnats du monde, il s'entraîne dans la ruePrénom : Georges. Nom : Agonkoin. Signes particuliers : une mâchoire cassée, un poignet brisé et de nombreuses entorses...
« Ce n'est pas grand-chose en quinze ans de skate » s'excuse presque ce grand gaillard. Avec un flegme à toute épreuve et beaucoup de souplesse, il est capable de glisser sur une rampe d'escalier ou de voler, avec sa planche, au-dessus d'une dizaine de marches. Sans chuter ! Enfin le plus souvent.
Ce Cagnois est champion de skateboard. Mais sans skatepark où sérieusement s'exercer. Une sacrée performance.
« Depuis la fermeture de celui des Jaquons, à Saint-Laurent, je ne sais plus où aller. Il y a celui de Cagnes, mais il est bien pour s'amuser. Pas pour skater en professionnel. Dans la région, il n'y en a pas d'autre... Peut-être celui de Mandelieu, en béton. Non, les Jaquons, c'était le seul bon » se désole ce sportif à la carrière bien remplie. Deux coupes d'Europe dans la poche, une place de 8e au championnat du monde cet été, et le titre de champion de France remporté il y a quelques semaines à Marseille. Georges fait partie de l'élite française.
Une figure qui monte. Mais il reste une star méconnue en dehors de la petite société des skateurs. « Je fais une carrière professionnelle. Je vis avec l'aide de sponsors » explique ce Cagnois de 27 ans. Il est très loin de gagner les sommes folles des footballeurs ou tennismen.
Mais a la chance de « bouger à travers le monde » pour participer à des vidéos, ou des séances photos. C'est sa liberté. Sa vie.
Dernièrement, il glissait dans les rues de Hong Kong. Pro depuis cinq ans.
Les mondiaux au bout des roulettes
Sur une de ces dernières vidéos on peut le voir enchaîner les tricks (ou figures) sur le bord de mer cagnois. « J'y vais régulièrement. Ou alors, je vais skater dans la rue, mais les gens qui me croisent pensent que je suis un voyou. Alors, quand je leur explique que je travaille... Ils ne comprennent pas » sourit ce grand gaillard.
Sa force ? À part celle physique, il reconnaît qu'il ne « stresse pas » en compétition. « Tout est dans le mental, même s'il faut avoir de bonnes jambes pour sauter et faire décoller le skate. Il n'y a pas d'aimant ni de colle sur la planche » rigole-t-il.
Cet été, il participera aux championnats du monde... « Mais je veux m'entraîner avant. Enfin, je ne sais pas encore comment. Dans ces conditions, si je fais une place, ce sera un miracle ».
Georges Agonkoin ne semble pas plus s'en faire que ça. Il sourit et repart comme il était venu. Avec sa planche de skateboard sous le bras. No stress !
Frédéric Delmonte
Nice-Matin
dimanche 23 mai 2010
Blois: "Le skate parc actuel est dans un tel état de vétusté"
Quand les jeunes jouent entre laliberté de pratiquer le skate et la loi, par manque de bon skatepark...cela donne une cohabitation avec les forces de l'ordre plus que précaire.
Est il normal de verbaliser des jeunes pratiquants à qui on offre pas de bonne structure ? Peut être que le Maire de Blois préfère voir zoner les jeunes que pratiquer une activité saine ? ou permettre à des commerces dynamiques (comme Mighty Moe skateshop) de faire vivre la citée en organisant des évènements plus souvent....D'ailleurs ils le font mais sont obligés d'aller dans des villes voisines.
ARTICLE DE LA NOUVELLE REPUBLIQUE
Blois :
Skate parc : un nouveau site probablement mi-2011
Diophante Tomo